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Afrique : Le président de la Banque mondiale salue les réformes économiques courageuses du Soudan

 Le chef de la Banque mondiale David Malpass a achevé une visite de 48 heures au Soudan, rencontrant le président Abdel Fattah al-Burhan et le Premier ministre Abdallah Hamdok. A l’ordre du jour, un financement de 2 milliards USD pour des projets de développement, et des encouragements à poursuivre les réformes économiques.

Des « réformes audacieuses » qui portent leurs fruits et offrent à l’économie de nouvelles perspectives, voilà en substance le discours de David Malpass, président de la Banque mondiale, en visite de travail au Soudan jeudi et vendredi. Depuis mi-2019, le pays a en effet pris des mesures draconiennes pour alléger sa dette extérieure, notamment la fin des aides sur les carburants et l’adoption d’un taux de change flottant.


Une action mal vécue par la population souffrant d’une l’inflation déjà empirée par la crise économique liée à la Covid-19, mais qui remet progressivement le pays dans les bonnes grâces des institutions financières et des investisseurs étrangers. Ainsi, après avoir quitté la liste noire américaine des Etats soutenant le terrorisme, le pays s’est vu attribuer un prêt relais (1,15 milliards USD par les Etats-Unis) qui lui a permis d’apurer ses 1,2 milliards USD d’arriérés à la Banque mondiale.


Cette dernière avait annoncé en mai une allocation de 2 milliards USD pour la construction d’infrastructures, et vient de conclure 2 nouveaux milliards USD d’accords pour financer des projets de développement, agricole et énergétiques principalement. David Malpass a assuré au Soudan le soutien de son institution et celui du FMI « dans cette phase critique afin de pouvoir surmonter les difficultés économiques ».


A noter que c’est la première fois depuis plus de 40 ans qu’un dirigeant de la BM se rend au Soudan. Depuis 2019 et la chute d’Omar el-Béchir, le pays vit une instabilité politique qui freine son développement. « ll est toutefois important d’éviter les dérapages politiques parce qu’il ne peut y avoir de développement sans paix et stabilité » a ajouté Malpass.

(AGENCE ECOFIN)

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