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Zone franche textile : le Togo veut accélérer l’installation des usines à la PIA

Au Togo, les actions se poursuivent en vue de favoriser le développement effectif de l’industrie du textile et de l’habillement. Quelques mois après l’adoption de la Politique nationale dédiée au secteur et surtout de la Loi sur le statut de la zone franche industrielle, le gouvernement veut désormais accélérer l’installation des usines dans le pays, notamment sur la Plateforme industrielle d’Adetikopé (PIA).

Selon l’information partagée par le portail officielle repuliquetogolaise.com, un projet de décret a été adopté dans ce sens mercredi 24 mai dernier en conseil des ministres à Lomé. Le texte, qui s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre de l’axe 2 de la Feuille de route quinquennale, définit les modalités et les conditions d’obtention de l’agrément au statut de zone franche industrielle.

Il précise également les règles régissant les activités des entreprises concernées, particulièrement en matière de commercialisation des produits, d’emploi de salariés expatriés, ou encore de formation continue des travailleurs nationaux.

Pour l’exécutif, la volonté est de consolider la création d’emplois dans le pays, en s’appuyant sur la transformation des matières premières locales.

Pour rappel, l’an dernier, un centre de formation à la confection de l’habillement a été ouvert à la PIA.  Le Premier ministre, Victoire Tomégah-Dogbé avait inauguré officiellement lundi 31 octobre 2022, le centre de formation à la confection de l’habillement de la Plateforme industrielle d’Adetikopé (PIA). L’infrastructure, implantée au sein du parc textile, est l’un des principaux maillons de la nouvelle chaîne industrielle.

Sur le site, nous dit-on, plus de 800 jeunes dont 59% de filles, ont été formés et un peu plus d’un millier sont attendus pendant les prochains mois. En ligne de mire, un effectif de 2 000 jeunes formés et employés sur place. Si elle est actuellement de 60 000 pièces, la capacité de production mensuelle devrait dépasser le million de vêtements, une fois le rythme de croisière atteint.

A ce jour, plus d’un millier de jeunes togolais y ont été outillés.

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