– Le projet Chirundu (ex-Mutanga) est composé de cinq gisements d’uranium. Si le retrait du permis minier en juillet 2020 n’a pas été expliqué par le gouvernement, sa rétrocession peut être liée à l’amélioration des cours de l’uranium. GoviEx est en effet invitée à développer rapidement le projet.
GoviEx Uranium a annoncé le 10 mai que le gouvernement zambien a rétabli son permis minier pour le projet Chirundu. Le document autorisant la compagnie à exploiter les gisements d’uranium de cet actif avait été résilié en juillet dernier, pour des motifs qui demeurent inconnus. GoviEx l’a récupéré, apprend-on, sous réserve de conduire des travaux pour amener Chirundu au stade de l’étude de faisabilité définitive.
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— GoviEx (@GoviExUranium) May 10, 2021
Cette condition n’a pas empêché Govind Friedland, président exécutif de la compagnie, d’accueillir « chaleureusement la décision prise par le Cadastre minier concernant le rétablissement de la licence d’exploitation minière de Chirundu ». M. Friedland précise que la société va profiter de « l’amélioration du marché de l’uranium » pour développer le projet. Il s’agira notamment d’un programme de forages ciblés au gisement Mutanga cette année.
Pour rappel, Chirundu est composé de cinq gisements au total, dont Njame, Gwabe, Dibwe et Dibwe East. Le projet dénommé anciennement Mutanga a été acquis en 2017 auprès d’African Energy Resources. Selon l’évaluation économique préliminaire réalisée la même année, Chirundu affiche une valeur actuelle nette de 112 millions $ après impôts et un taux de rentabilité interne de 25 %, pour un prix de 58 $ la livre d’uranium.
(AGENCE ECOFIN)