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Transport : Ouverture du pont de Foundiougne, ce dimanche : La fin de 60 ans d’enclavement

Après 48 mois de travaux, le pont à péage de Foundiougne sera mis en service gratuitement du 16 janvier au 1er février prochains. Une infrastructure qui vient soulager les habitants de la zone, car depuis plus de 60 ans, Foundiougne était coupée du reste du Sénégal.

Bonne nouvelle pour les populations de Foundiougne après plusieurs années d’attente. Le pont de la localité sera ouvert à la circulation à partir du 16 janvier. Une période de gratuité est prévue jusqu’au 1er février prochains. Une infrastructure qui vient soulager les habitants de la zone, car depuis plus de 60 ans, Foundiougne était coupée du reste du Sénégal. Les populations traversaient à l’aide du bac, qui tombait souvent en panne, ou des pirogues. Durant 48 mois, plus de 900 personnes ont travaillés, nuit et jour, pour la réalisation de ce joyau, selon Ibrahima Pouye, ingénieur des travaux publics chargé de projets à l’Agence des travaux routiers et de gestion des routes (Ageroute). Lors de sa dernière visite, au mois de décembre, le Ministre des Infrastructures, des Transports terrestres et du Désenclavement, Mansour Faye, avait annoncé sa mise en service pour le 20 décembre. Le pont permettra d’effectuer le trajet Dakar-Banjul en trois heures de route.  Un gain de temps qui va permettre de désenclaver Foundiougne et ses environs. Initialement, le pont de Foundiougne devait mesurer 1295 mètres, mais la dimension finale est de 1600 mètres pour 28 mètres de hauteur.  Le coût de cette infrastructure, financée par Eximbank of China, est évalué à 41.408.340.862 FCfa.

Les travailleurs en fin de contrat réclament leurs indemnités, l’entreprise botte en touche

Après plus de trois ans de contrat avec l’entreprise Keur Cheikh Momar, sous-traitant de l’entreprise chinoise qui a gagné le marché pour la construction du pont de Foundiougne, les travailleurs en fin de contrat réclament leurs indemnités. Ils menacent de porter plainte. « Nous avions un contrat avec l’entreprise Keur Cheikh Momar, sous-traitant de l’entreprise chinoise qui a gagné le marché. Notre contrat a pris fin le 31 décembre dernier.  L’entreprise refuse de nous payer nos indemnités de fin de contrat comme le stipule le Code du travail. Nous réclamons notre dû qui est de 7 % du salaire. Nous irons devant les tribunaux pour renter dans nos fonds », a déclaré, en Conférence de presse, Ousmane Bâ, l’un des travailleurs. En plus de cela, ces derniers réclament plus de cinq millions à l’entreprise pour des cotisations à l’Ipres. Devant ces accusations, le Directeur des Ressources humaines de l’entreprise Keur Cheikh Momar, El Tamsir Niass, souligne que la boîte ne leur doit rien et que toutes leurs indemnités ont été versées à l’Ipres.

 (LESOLEIL)

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