A la UneAfriqueSénégalTechnologieTélécommunications

Télécommunications : E-administration-Le Sénégal 24e africain

En Afrique, l’île Maurice se place en tête du classement de l’indice de développement de l’e-administration sur 54 pays africains, en 2020. Le Sénégal occupe la 24e place, selon le rapport de l’ONU.

 Ces dernières années, l’administration africaine tente de se moderniser avec l’usage du numérique. Ainsi, pour assouplir les démarches et faciliter les échanges entre usagers et administrateurs, les Etats africains sont aujourd’hui obligés de passer d’une administration traditionnelle à une administration électronique.

En Afrique, l’île Maurice se place en tête du classement de l’indice de développement de l’e-administration sur 54 pays africains, en 2020. Elle est placée 63e au niveau mondial, selon le rapport de l’ONU consulté par Canal Afrique Economie. La seconde place est occupée par l’Afrique du Sud (78e au niveau mondial). Le Cap-Vert arrive à la 8eme place dépassant l’Egypte (9eme), le Rwanda (16eme), la Côte d’ Ivoire (19eme) et le Sénégal (24eme).

Le Cap-Vert (8ème place en Afrique) peut être cité en exemple avec plus de 100 applications développées par le gouvernement dans plusieurs domaines : la santé, la mairie, le budget, les impôts, la prévoyance sociale mais aussi la quasi-totalité des infrastructures étatiques. Tous les services sont ainsi en ligne. La diaspora est également impliquée dans ce processus. Lorsqu’un capverdien de l’étranger souhaite obtenir son acte de naissance, il effectue sa demande et procède au règlement en ligne. Après saisie, son document lui est automatiquement délivré.

Au Sénégal (24ème place), pour faciliter le dépôt des états financiers, la Direction générale des impôts et des domaines (Dgid) a mis en service une application dénommée sen-etafi, accessible gratuitement à l’ensemble des acteurs. Selon la Dgid, la plateforme fait interagir ses services, les membres de l’Onecca et les contribuables.

Même si certains pays d’Afrique ont connu une nette avancée par rapport en 2018, le potentiel des TIC pour une gouvernance efficace reste largement inexploré et inexploité.  Cela s’explique par le fait que des facteurs sociopolitiques et économiques entravent le processus de la gouvernance électronique : le taux élevé de la pauvreté, le manque d’infrastructures, le manque de programmes liés à la promotion de l’e-administration, etc.

(REWMI)

Dans la même rubrique

Laissez un commentaire

Ce site Web utilise des cookies pour améliorer votre expérience. Nous supposerons que cela vous convient, mais vous pouvez vous désinscrire si vous le souhaitez. Accepter En savoir plus