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Success-story : Comment le Nigérian David Dung Dayi a réussi dans le café en 3 ans

Lorsque le Nigérian David Dung Dayi investissait 13 USD dans son 1er caféier en 2017, il ne s’imaginait pas tenir une exploitation de 20 000 arbres 3 ans plus tard. L’homme qui dirige Kim’s Coffee a la ferme conviction qu’on n’a pas toujours besoin d’un gros capital pour fonder son entreprise.

L’aventure entrepreneuriale de David Dung Davi (photo) commence lorsqu’un ami lui offre un petit caféier qu’il plante, étudie et soigne. Très tôt, il se lance dans la torréfaction du café, et constate qu’il est alors difficile d’avoir des grains de qualité. Pour lui, il devient impératif d’apporter un plus dans la filière locale du café en cultivant la variété Arabica. Après 10 années de recherches, il crée officiellement son entreprise Kim’s Coffee en 2017.

Le capital initial de 13 USD investi dans son premier caféier, il parvient de fil en aiguille à se lancer dans la torréfaction en transformant le café d’autres fermiers. 6 mois plus tard, il réalise son premier revenu de 1 840 USD. Il rachète les terres des caféiculteurs qui abandonnaient leurs parcelles en raison de l’absence de suivi de la filière, le système de culture étant artisanal.

« Les gens disent souvent qu’il faut disposer d’un capital énorme avant de diriger une entreprise et je pense que c’est faux. Le capital, c’est vous, votre croyance, votre intention », a-t-il affirmé sur Ventures Africa.

Située dans la localité de Jos dans l’État du Plateau, son exploitation s’étend sur une surface de 51 hectares et compte 20 000 caféiers. Pour proposer le meilleur café, il s’assure de sa qualité dès l’achat des semences.

« La génétique d’une semence est importante. Lorsque nous faisons nos sélections, nous choisissons les meilleures semences pour faire pousser les jeunes plants. En élevant des jeunes plants, nous suivons les pratiques agronomiques. Et lorsqu’il s’agit de la torréfaction, nous examinons le taux d’humidité », a-t-il ajouté.

L’entreprise a également pour particularité de demander à l’avance à sa clientèle, le niveau et la température de torréfaction voulus pour personnaliser les différentes saveurs. Grâce à cette approche, Kim’s Coffee a réussi à commercialiser son café à une clientèle distinguée au niveau local, dont les ambassades et les espaces cafés. La marque est également exportée en Corée du Sud, en Thaïlande, en Écosse, aux États-Unis et en Italie.

A présent, David Dung Dayi ambitionne à travers Kim’s Coffee, de faire du Nigéria l’un des meilleurs producteurs de café au monde. Son prochain objectif, atteindre la barre des 2 millions de caféiers.

Ecofin

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