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Souveraineté numérique : Le Sénégal s’illustre sur deux principaux types de datacenters

À l’heure du « Cloud » et de la numérisation tous azimuts, le lieu d’installation des infrastructures qui conservent et traitent des millions de giga-octets de données est un enjeu stratégique. Le Sénégal semble l’avoir compris en cherchant coute que coute à se doter d’un Parc de technologie numérique (PTN) à Diamniadio, en plus de celui de l’ADIE. D’ailleurs le ministre de l’économie numérique, Yankhoba Diattara, en visite sur le site de Data center, s’est beaucoup épanché, jeudi, sur les avancées réalisées.

Ces centres de stockage – ou datacenters – concentrent les informations numériques produites par des organismes privés ou publics. Parfois enregistrées en interne sur un ou deux serveurs (de gros disques durs d’une capacité de stockage de plusieurs giga-octets), elles peuvent aussi être délocalisées dans un datacenter de plusieurs centaines de mètres carrés, ultrasécurisé et contenant des milliers de serveurs.

Ces trois dernières années, comme le souligne Jeune Afrique, plusieurs centaines de millions de dollars ont été levés par des acteurs comme Africa Data Centres, Raxio Group, Rack Centre ou MainOne, des groupes aux capitaux africains ou étrangers mais consacrés uniquement au continent. Objectif : accompagner leurs projets de construction ex nihilo d’infrastructures ou de reprise d’infrastructures existantes.
Toutes choses qui font que, même si le développement de ce secteur n’est pas homogène, il semble s’accélérer dans des pays comme le Maroc, le Sénégal, le Cameroun, la Côte d’Ivoire, entre autres.

Une infographie réalisée par JA montre que le Sénégal est bien présent sur l’écosystème des datacenters souverain et privé. Le datacenter souverain qui héberge les données dites « sensibles » d’un Etat (registres civils, données de santé ou militaires), est géré par l’Agence de l’informatique de l’Etat (ADIE).
Les datacenters privés construits pour les besoins exclusifs d’une entreprise, sont de moins en moins utilisés à mesure que la digitalisation des entreprises se développe. Pour ce qui concerne le Sénégal, les plus en vue sont ceux gérés par Sonatel et Free.
Quant aux datacenters neutres ou de colocation ou « Cloud » qui fonctionnent comme un hôtel où chacun a la liberté de louer de la capacité de stockage selon ses besoins, l’infographie ne fait pas ressortir des acteurs au Sénégal.

(EMEDIA)

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