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Signature de deux conventions de financement en faveur de l’agriculture durable et de la protection de la biodiversité

Le ministre de l’Economie, du Plan et de la Coopération, Amadou Hott, et l’ambassadeur de France au Sénégal, Phillip Lalliot, ont signé, vendredi, deux conventions de financement d’un montant global de 36 milliards CFA en faveur d’une agriculture durable et la protection de la biodiversité. 

La cérémonie de signature de ces deux conventions de financement entre l’Etat du Sénégal et l’Agence française de développement (AFD) s’est tenue à la Direction générale de la planification et des politiques économiques (DGPPE).

Elle s’est déroulée en présence du directeur de l’AFD au Sénégal, Alexandre Pointier, et du directeur général de la Société nationale d’aménagement et d’exploitation des terres du delta du Fleuve Sénégal et des vallées du fleuve Sénégal et de la Falémé (SAED), Aboubacry Sow.

Amadou Hott s’est réjoui de la signature de ces conventions de financement de “55 millions d’euros, soit environ 36 milliards CFA”.
“Il s’agit des conventions de financement relatives au programme de développement économique local et de transition agro-écologique de la vallée du fleuve Sénégal/Delta pour un prêt d’un montant 40 millions d’euros, soit 26, 2 milliards de FCFA et une subvention de 10 milliards, soit 6,5 milliards de FCFA”, a-t-il précisé.
Selon le ministre de l’Economie, du Plan et de la Coopération, “ce programme Delta, dont la maîtrise d’ouvrage sera exercée par le ministère de l’Agriculture et de l’Equipement rural, et déléguée à la société d’aménagement rural SAED, sera mis en œuvre dans 13 communes des régions de Saint-Louis et Louga”.
Il précise qu’il “vise à renforcer la performance économique des systèmes agro-pastoraux, améliorer la résilience face aux changements climatiques et contribuer à une gestion plus durable des ressources de ce territoire”.
Le second financement relatif à la mise en œuvre de la deuxième phase du projet d’extension et d’appui à la protection des aires marines en Casamance et au Sine-Saloum porte sur un montant de 5 millions euros, soit 3,3 milliards de FCFA.

Il “vient compléter le projet de protection et de valorisation des aires marines protégées du Sénégal, qui fait déjà l’objet d’un financement de 5 millions d’euros en subvention”, a-t-il rappelé.

“Ce projet, a-t-il ajouté, permettra d’appuyer le fonctionnement et la gestion des trois aires marines protégées supplémentaires”.
L’ambassadeur de France au Sénégal, Philippe Lalliot, souligne que “ce financement est un approfondissement du travail réalisé au travers du projet en cours, déjà sur financement de l’AFD, de protection de quatre aires marines en Casamance et au Sine Saloum”.
Il estime qu’il “poursuivra les principes d’une gestion communautaire pour réduire la pression sur les ressources naturelles, avec une ambition forte en faveur de la création d’activités génératrices de revenus pour les femmes”.
“Ces projets concrétisent ainsi les engagements du Sénégal au titre de l’accord de Paris sur le climat et de la convention de Rio sur la diversité biologique, contribuant à la mise en œuvre des objectifs du développement durable”, a-t-il indiqué.

(APS)

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