A la UneFinancementPartenariatPêcheSénégal

Sénégal : Une convention de financement pour le renouvellement du parc piroguier

La Société des infrastructures de réparation navale (SIRN) et le Fonds de garantie des investissements prioritaires (FONGIP) ont signé mardi une convention de financement pour accompagner les pêcheurs dans le processus de modernisation du parc piroguier, a constaté l’APS.
Cette signature a eu lieu à Saly-Portudal (Mbour, ouest), en marge d’un atelier de mise à niveau des membres des Conseils locaux de la pêche artisanale (CLPA) sur le Programme de modernisation de leur secteur.
Cet atelier, qui a pris fin mardi, vise à ‘’asseoir’’ les bases d’’’une forte adhésion’’ des acteurs ciblés, s’inscrivant dans une ‘’démarche participative et inclusive’’ qui leur permettra de contribuer ’’effectivement’’ aux différentes étapes du processus.
Selon le directeur général de la SIRN, Saliou Samb, dans le cadre du Programme de la pêche artisanale, notamment dans son volet ’’renouvellement des pirogues’’, l’idée du chef de l’Etat c’est de ’’sécuriser’’ les pêcheurs et leurs embarcations et de ‘’protéger’’ l’environnement en empêchant la coupe du bois pour en faire des pirogues.
’’Jusque-là, on était confronté à un problème d’acquisition des pirogues en fibre de verre par les pêcheurs, parce que prendre cinq millions de francs CFA pour acheter ces embarcations n’est pas évident pour eux’’, a souligné M. Samb qui s’est réjoui de l’accompagnement du FONGIP ‘’pour que la vision du président Macky Sall soit une réalité’’.
D’après lui, à travers cette convention, le FONGIP a voulu mettre en place un fonds de garantie pouvant faciliter aux pêcheurs l’acquisition de ces pirogues en fibre de verre.
’’Nous saluons la réactivité du FONGIP parce que cette convention va nous permettre de mobiliser un milliard de francs CFA au profit des pêcheurs’’, a lancé M. Samb, indiquant que la SIRN entend jouer ‘’pleinement’’ sa partition dans la mise en œuvre de ce programme.
Pour l’administratrice générale du FONGIP, Thérèse Faye Diouf, un système de co-financement est mis en place avec 250 millions de francs CFA pour chacune des structures, soit un fonds de garantie de 500 millions de francs CFA, avec un objectif de lever un milliard de francs CFA.
’’Nous avons opté pour cette démarche inclusive et participative pour soulager les acteurs de la pêche artisanale dans ce contexte de relance de l’économie nationale. Parce que tout simplement, le président de la République considère, à travers le Programme d’actions prioritaires ajusté et accéléré (PAP2A), que le secteur de la pêche, à l’image de celui de l’agriculture, est un secteur prioritaire’’, a assuré Mme Diouf.
Pour elle, cette convention va consacrer un partenariat permettant aux acteurs de la pêche d’avoir des garanties nécessaires pour leur accès aux financements en toute sécurité.
Par ailleurs, Thérèse Faye Diouf a fait savoir que le FONGIP a effectué une intervention financière d’un montant total de 1 575 660 766 francs CFA en termes de financement et d’octroi de crédit qui a touché 425 bénéficiaires et permis de créer 1124 emplois.
(APS)

Dans la même rubrique

Laissez un commentaire

Ce site Web utilise des cookies pour améliorer votre expérience. Nous supposerons que cela vous convient, mais vous pouvez vous désinscrire si vous le souhaitez. Accepter En savoir plus