“Si les pays s’engagent dans l’Initiative pour la transparence dans le secteur de la pêche (FiTI), ils ont l’obligation de publier des informations et de s’assurer que celles-ci soient crédibles”, souligne la CAOPA.
La Confédération africaine des organisations professionnelles de la pêche artisanale (CAOPA), déplorant que le manque de transparence reste la norme dans de nombreuses pêcheries africaines, milite pour la mise en œuvre de l’Initiative pour la transparence dans le secteur de la pêche (FiTI).
La CAOPA dit avoir joué “un rôle de premier plan” dans la conception et le soutien de cette première initiative multilatérale globale visant à rendre la pêche plus responsable et plus durable par le biais de la transparence et de la participation.
’’La CAOPA, qui travaille sur les questions de gouvernance depuis 2011, estime que la transparence est essentielle pour valoriser la pêche artisanale africaine’’, lit-on dans une déclaration publiée par cette structure à l’issue d’une réunion de son bureau exécutif à Mbour, au Sénégal.
Dans leur déclaration, les dirigeants de la CAOPA juge important que la norme FiTI des sections sur la pêche artisanale et le rôle des femmes soient davantage pris en compte dans le secteur.
“Récemment, nous avons vu les Seychelles et la Mauritanie publier leurs premiers rapports FiTI, démontrant ainsi leur niveau de conformité aux dites normes. Madagascar s’est engagé publiquement à mettre en œuvre la FiTI’’, ont salué les membres du bureau exécutif de la CAOPA.
D’autres gouvernements africains tels que le Sénégal, la Guinée et Sao Tomé et Principe ont également annoncé leur intention de s’engager dans cette initiative, a souligné la CAOPA, pour qui il reste cependant ’’encore beaucoup à faire’’ pour s’assurer qu’ils tiennent leur promesse.
“Malheureusement, déplore-t-elle, s’il existe des exemples de réussite, le manque de transparence reste la norme dans de nombreuses pêcheries africaines”, déplore cette organisation.
Depuis 1999, les pêcheurs artisans de Mauritanie, du Sénégal et de Guinée ont noué des liens lors de diverses rencontres organisées par CAPE et ICSF.
La Confédération africaine des organisations de pêche artisanale est une initiative des acteurs professionnels de la pêche artisanale membres des fédérations d’organisations de pêche artisanale de trois pays que sont la Mauritanie, le Sénégal et la République de Guinée.
Les Fédérations d’organisations de pêche artisanale concernées sont respectivement la Fédération nationale de pêche (FNP) de Mauritanie, le Conseil national Interprofessionnel de la pêche artisanale du Sénégal (CONIPAS), l’Union nationale des pêcheurs de Guinée (UNPAG).
(APS)
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