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Sénégal : Plaidoyer pour la relance de l’industrie pharmaceutique

Le président de l’Ordre des pharmaciens du Sénégal, Docteur Amath Niang, a plaidé, mardi, à Dakar, pour la relance de l’industrie pharmaceutique.

’’Le Sénégal ne peut pas continuer à être dépendant à plus de 95 % d’importations de médicaments. C’est une menace pour notre santé publique. Si l’Etat fait l’effort d’initier la relance de l’industrie pharmaceutique, on ne peut que l’applaudir parce cela aura un impact sur le coût et l’accessibilité du médicament’’, a indiqué Docteur Amath Niang.

Il s’exprimait à l’ouverture au Grand Théatre national de la 9 ème édition du Salon international du médicament, des dispositifs médicaux et de la parapharmacie (SENPHARMA).

La rencontre de deux jours est axée sur sur le thème ’’La vaccination anti Covid-19 : mythes, réalités, approches et perspectives’’.

Selon Docteur Niang, ’’ce salon témoigne de la volonté des professionnels du médicament d’aller dans le sens d’une prise en charge des pharmaciens eux-mêmes, d’échanger avec les laboratoires, les sociétés de fabrication et permettre aussi aux populations de se rendre compte du niveau d’évolution de ce secteur’’.

Le chargé de la communication de SENPHARMA, Docteur Assane Ka, a rappelé que ’’le premier partenaire du médicament, c’est l’Etat. Mais toutes les populations sont concernées et devraient être intéressées par ce salon’’.

Au Sénégal, a-t-il souligné, ’’il y a des projets d’industries parfois accompagnés par l’Etat et sur initiative de professionnels sénégalais qui voudraient assurer une meilleure santé aux populations’’.

Il s’agit aussi, selon lui, de ’’participer de façon effective au projet de développement industriel du médicament en Afrique’’.

’’Nous ne pouvons plus être des consommateurs de médicaments. Mais nous devons répondre aux aspirations du peuple pour montrer que nous existons, nous comptons et avons les capacités de produire des médicaments (….)’’, a affirmé Docteur Ka.

Pour lui, ’’ce salon est un dénominateur qui rassemble tous les acteurs autour du médicament’’.

Il a cité le patient c’est à dire le consommateur du médicament, le prescripteur, l’infirmier, le chirurgien dentiste, la sage-femme, mais également les industriels, les banques, les financiers, les assurances, etc.

Docteur Ka a souligné l’importance de la sécurité du médicament.

’’La sécurité du médicament est un domaine où l’Etat doit montrer sa détermination, sa volonté de rassurer les populations (…)’’, a t-il dit.

Dans ce sillage, le président de l’Ordre des pharmaciens a souligné que leur rôle ’’c’est de faire respecter les principes de gestion du médicament’’.

’’Notre sujet, c’est le pharmacien. L’environnement global du secteur relève de la responsabilité de l’Etat. Le médicament n’est pas un produit banal, il a des missions de santé publique’’, a t-il expliqué.

’’Le médicament n’a pas pour place la rue. C’est un produit de santé, de sécurité et de survie. Il faut l’entourer, le garantir pour que le malade puisse en bénéficier en toute objectivité’’, a insisté Docteur Amath Niang.

(APS)

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