Agence Ecofin – En Afrique, les légumineuses font partie avec les céréales comme le mil et le sorgho, des denrées de base pouvant participer à la diversification alimentaire et à l’adaptation aux effets du changement climatique. Ces cultures enregistrent depuis quelques années, un engouement sur le plan international.
Ce 22 janvier marque le début des Rencontres francophones légumineuses (RFL) à Dakar-Saly au Sénégal. Ce rendez-vous qui en est à sa 4ème édition se tiendra jusqu’au 24 janvier autour du thème « Innover ensemble avec les légumineuses tempérées et tropicales pour des systèmes agricoles et alimentaires durables ».
L’évènement est organisé conjointement par le Cirad, l’Institut national de recherche pour l’agriculture, l’alimentation et l’environnement (INRAE), Terres Inovia et Terres Univia en partenariat avec l’Institut sénégalais de recherches agricoles (ISRA).
Il rassemblera pour la première fois sur le continent africain, plusieurs acteurs de la recherche et développement ainsi que des parties prenantes de la filière pour promouvoir les opportunités qu’offrent les légumineuses dans l’alimentation et l’amélioration de la productivité.
En effet, aussi bien en Afrique du Nord que dans la partie subsaharienne, les légumes secs comme les lentilles, pois chiches, pois d’Angole, niébés, ou encore haricots constituent en effet une source de protéines importantes pour les populations et permettent de diversifier les rations au-delà des céréales importées comme le blé et le riz.
Du côté de la production agricole, les légumineuses jouent un rôle important dans la reconstitution des stocks de nutriments des sols. Grâce à leur capacité à fixer l’azote, ces cultures sont utilisées pour entretenir la fertilité des sols à travers la reconstitution des stocks de nutriments et lutter contre l’érosion.
Si la recherche sur les légumineuses reste encore faible sur un continent largement dominé par les céréales, les RFL entendent partager les connaissances et accélérer l’innovation autour de ces denrées de base. Plus de 200 personnes devraient participer à cet objectif à travers des panels, des conférences et tables rondes.
Pour rappel, la FAO célèbre depuis 2016, la Journée internationale des légumineuses chaque 10 février.