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Sécurité sanitaire des aliments : Des acteurs du secteur agroalimentaire capacités

Des entreprises spécialisées dans l’agro-alimentaire ont été capacités hier, mardi14septembre sur la nécessité de se conformer à la norme nationale et internationale pour avoir accès aux marchés.

Les petites unités de production agroalimentaires sont nombreuses à évoluer sur le marché sans réellement se faire place au soleil, faute de conformité à la norme nationale et internationale. Une contreperformance à la compétitivité desdites entreprises.

En réponse à la conformité, le projet Business Drivers for Food Safety (BD4FS) au Sénégal de l’initiative américaine contre la faim et pour la sécurité alimentaire dans le monde a organisé hier, mardi 14 septembre un atelier sur l’amélioration de la sécurité sanitaire des aliments à travers la promotion du dialogue national public-privé. Il est recherché la coconception avec les acteurs des secteurs publics et privés en vue de promouvoir un environnement favorable à des données alimentaires plus sûres au Sénégal.

Marianne Samb Dieng cheffe dudit projet a laissé entendre que la « sécurité sanitaire reste une préoccupation nationale. C’est pourquoi, il faut promouvoir le partenariat public-privé en matière de sécurité sanitaire des aliments et inciter les entreprises agro-alimentaires à avoir un management de la sécurité sanitaire des aliments». Elle indiquera que «la sécurité sanitaire est importante car, c’est un élément pour la santé des populations. C’est aussi la sécurité alimentaire en qualité et en quantité et aussi l’accès aux marchés locaux et internationaux ».

Pour la promotion de la sécurité sanitaire des aliments, «il y a aussi l’éveil des consommateurs à travers la diffusion d’une bonne communication». Le professeur Amadou Diouf, président du comité Codex Alimentarius dira que la sécurité sanitaire est une question partagée entre différents acteurs, une responsabilité à assumer dans le privé comme du côté de l’Etat. «Il faut mettre l’accent sur les deux secteurs, produire et distribuer des denrées alimentaires aux populations sans danger». Car, selon lui : «il n’y a pas de sécurité sanitaire sans sécurité alimentaire», a indiqué le professeur spécialisé en toxicologie et non moins représentant du ministre du développement industriel et des petites et moyennes industries.

Selon le professeur, «les entreprises doivent être compétitives en produisant surla base des normes locales pour nous assurer que les produits ne sont pas en danger. Ces normes peuvent être créées par l’expertise locale avec l’appui de l’Association sénégalaise de normalisation». Le projet BD4FS a démarré le 1er juin 2019 et doit prendre fin le 30 mai 2024. En plus du Sénégal, le projet BD4FS qui entre dans le cadre de l’initiative américaine contre la faim et pour la sécurité alimentaire dans le monde cible d’autres pays comme le Népal, le Rwanda et l’Ethiopie.

(SUDQUOTIDIEN)

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