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Santé :Un atelier intensif du BOS pour identifier des projets d’industries pharmaceutiques

 Le Bureau opérationnel de suivi du Plan Sénégal Emergent (BOS) a ouvert vendredi, à Dakar, la rencontre bilan à mi-parcours d’un atelier intensif ou ‘’Med Lab Syndication’’ initié pour identifier les projets qui s’orientent vers la mise en place d’une industrie pharmaceutique capable de couvrir 50% des besoins en médicaments d’ici 2035.

Cette rencontre sur la structuration de l’industrie pharmaceutique est un moment fort d’échanges, de partage et de réflexion sur une problématique d’actualité qui est la relance de l’industrie pharmaceutique, a expliqué le Secrétaire général du ministère du Développement Industriel et des Petites et moyennes industries, Adama Baye Racine Ndiaye.
Il a justifié cette initiative par la pandémie de Covid-19 qui a montré l’importance pour les Etats de développer leur tissu industriel, notamment dans le secteur de l’industrie pharmaceutique.
‘’L’axe trois de la nouvelle politique industrielle validée par le Chef de l’Etat porte sur le développement de l’industrie pharmaceutique et de la pharmacopée’’, a-t-il dit. Cet exercice menée par le BOS permettra clairement de ‘’tracer le chemin à suivre pour développer l’industrie pharmaceutique’’, selon Baye Racine Ndiaye.
Ainsi, les conclusions permettront d’identifier les projets qui seront mis en œuvre pour atteindre les résultats fixés.
L’autre aspect de cet atelier intensif d’un mois (20 sept-22 oct) est de ‘’réfléchir sur les réformes à mettre en œuvre pour permettre aux investisseurs de pénétrer le marché et pour réussir des projets viables’’, a souligné le Secrétaire général.
Dans le cadre de ces réformes, il a pointé du doigt le secteur de l’énergie en raison de son coût qui ne permet pas aux industriels d’être compétitifs, prenant l’exemple de la ‘’prime fixe’’.
‘’Il nous faut aller vers une étude plus approfondie pour voir l’ensemble des branches, des sous-secteurs, pour aller vers l’allégement de cette prime’’, a-t-il ajouté.
 ‘’Un groupe travaille sur les projets et un autre groupe travaille sur les réformes dans le cadre de cet atelier’’, a précisé le Directeur général du BOS, El Malick Kane.
Les équipes du BOS ont travaillé pendant six mois sur toute la documentation relative au secteur pharmaceutique pour la décortiquer avant la tenue de cet atelier intensif, a-t-il ajouté, assurant que ‘’tout le travail est fait en lien avec la politique de santé’’.
‘’Nous importons presque 95% de nos besoins en médicaments. On ne fabrique pas le médicament au Sénégal’’, a relevé le représentant du ministère de la Santé et de l’Action Social, Dr Abdou Lahab Mangane.
D’où la réflexion entamée par les autorités pour changer de paradigme et produire la plupart des besoins en médicaments et en soins de santé dans le pays.
Pour Dr Mangane, il est important que la Pharmacie nationale d’approvisionnement chargée de l’approvisionnement, du stockage et de la distribution jusqu’au point le plus reculé soit réformée pour être performante et avoir plus d’habilité et de moyens pour remplir cette mission.
Ainsi la production locale, avec l’industrie mise en place, devrait être absorbée par la PNA dans le cadre de cette mission de politique publique.
A la fin de l’exercice, dans deux semaines, il s’agira également de voir comment implémenter les projets dans un paquet global avec une équipe qui va veiller à la mise en œuvre et un suivi interministériel.

Les secteurs concernés sont au premier chef le ministère de la Santé et de l’Action sociale, le ministère de l’Economie du Plan et de la Coopération, le ministère des Finances et le ministère du Développement industriel et des Petites et moyennes industries.

Le BOS va continuer à suivre les projets comme il suit ceux du Plan Sénégal émergent.
(APS)

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