A la UneInternationaleSports Business

Ruines et en faillite : Les mauvaises finances des anciennes gloires du sport

Certains sportifs se retrouvent ruinés et contraints de vendre leurs biens et trophées. A l’image de Diego Maradona dont les dettes devraient être épongées par une vente aux enchères posthume, le 19 décembre.

2021, la maison de Diego Maradona

Malgré sa prestigieuse carrière de footballeur, le « Pibe de Oro » (« gamin en or »), maître à jouer de l’Argentine, mort le 25 novembre 2020, ne roulait plus sur l’or. La justice argentine vient de décider de vendre aux enchères les derniers signes extérieurs de richesse de l’ancien joueur du FC Barcelone et de Naples, afin d’éponger ses dettes. Parmi les objets mis en vente, une lettre signée Fidel Castro – le joueur était allé à Cuba pour soigner ses addictions –, une maison à Buenos Aires offerte à ses parents, et deux BMW. Les enchères, en ligne, sont prévues le 19 décembre.

2019, les trophées de Boris Becker

On peut avoir été l’un des tout meilleurs joueurs de tennis, vainqueur de six tournois du Grand Chelem, avoir récolté plus de 20 millions d’euros et connaître des déboires financiers. Poursuivi par les services fiscaux de Suisse, d’Espagne et d’Allemagne, Boris « Boum-Boum » Becker est déclaré en faillite en 2017. Deux ans plus tard, à contrecœur, l’Allemand vend aux enchères 82 objets, dont des trophées, des raquettes et des montres – 765 000 euros ont été récoltés. Mais l’ardoise du champion s’élève toujours à plus de 50 millions d’euros.

2017, les médailles d’Olga Korbut

Avec six médailles olympiques – quatre d’or et deux d’argent – remportées aux Jeux de Munich et de Montréal, en 1972 et en 1976, l’ex-Soviétique possède l’un des plus beaux palmarès de l’histoire de la gymnastique. Pourtant, Olga Korbut, exilée aux Etats-Unis au début des années 1990, vend, en 2017, ses cinq médailles – une lui avait été volée –, des justaucorps et d’autres effets personnels pour 333 000 dollars. « Les médailles sauvent Korbut de la faim », titre le journal russe en ligne Gazeta. Démenti du « moineau de Minsk », pour qui cette vente n’était « pas une question d’argent ».

2014, la tronçonneuse de David James

Les surnoms sont parfois trompeurs. L’Anglais David James, alias « Calamity James », une référence à ses quelques bourdes célèbres, était avant tout un excellent gardien de but. Ses 53 sélections en équipe de football d’Angleterre et l’empreinte laissée au Liverpool FC ou à Manchester City en attestent. Oui mais voilà, en matière de finances, David James est bien une calamité. Alors qu’il termine sa carrière en Inde, en 2014, il est déclaré en faillite. Beaucoup de ses objets personnels sont vendus : des dizaines de maillots, 1 800 disques vinyles, une voiture customisée, ou encore une tronçonneuse et des mugs.

2012, les gants d’Evander Holyfield

Comment manquer d’argent quand on a gagné plus de 200 millions de dollars ? Le boxeur américain Evander Holyfield a lancé des affaires qui, toutes, ont échoué. Il a dépensé des millions dans une villa de 109 pièces avec piscine et multiplié les divorces (il a eu six épouses et 11 enfants). Fin 2012, plusieurs de ses biens sont mis aux enchères, dont les gants de son fameux combat contre Mike Tyson en 1997, au cours duquel Tyson le mordit et lui arracha un bout d’oreille. Début 2014, sa villa est aussi vendue aux enchères. Le rappeur Rick Ross l’acquiert pour plus de 8 millions de dollars.

(LEMONDE.FR)

Dans la même rubrique

Laissez un commentaire

Ce site Web utilise des cookies pour améliorer votre expérience. Nous supposerons que cela vous convient, mais vous pouvez vous désinscrire si vous le souhaitez. Accepter En savoir plus