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Revue annuelle conjointe des mines : Un secteur extractif à la remorque du zircon

En dépit d’un contexte difficile lié à la pandémie de la Covid19, le secteur des mines parvient à tirer son épingle du jeu.

En effet, selon le ministre de tutelle, le secteur extractif a connu une croissance globale de l’ordre de 7% dans l’ensemble des projets mis en œuvre au cours de l’année 2020. C’était à l’occasion de l’atelier sur la revue annuelle conjointe du secteur des mines. « Le secteur des mines de manière générale, progresse malgré la pandémie. On a eu quand même un taux de croissance appréciable du secteur dans l’ensemble.

Dans les projets retenus par le PSE, tous les projets ne sont pas en marche mais au niveau de l’or, du zircon et au niveau du phosphate il y a quand même une progression appréciable. Dans la production il y a plus de 4% de progression par rapport à l’année dernière et dans l’ensemble des projets, on est autour de 7% entre les années 2019 et 2020 » a révélé Oumar Sarr. Cette croissance est due, pour l’essentiel, au zircon dont l’exploitation est actuellement assurée par GCO. A en croire la coordonnatrice de la cellule d’Etudes et de Planification du ministère des Mines et de la géologie, la production de zircon a connu une hausse de 3,11%en 2020.

Selon Mme Madjiguène Ndoye Dionne, cette performance du secteur des mines a engendré une augmentation des ressources globales. Celles-ci sont passées de 23.424 000.000 en 2019 à 24 milliards 369 millions en 2020, soit une hausse de 4%. Toutefois, des faiblesses ont été relevées dans les d’autres secteurs qui ont vu leurs productions baisser. C’est le cas de la production d’or qui a connu une baisse de 5,4% en 2020. Des baisses qui s’expliquent par les effets de la pandémie notamment des mesures restrictives instaurées dans le cadre de la lutte contre la pandémie du coronavirus. Une chute accentuée par le ralentissement des activités de distribution des consommables pour l’exploitation de l’or.

Le ministre se dit satisfait de ces performances dans un contexte difficile, mais Oumar Sarr reconnait la nécessité de poursuivre le travail de restructuration et de modernisation du ministère afin de mettre en place des outils performants de contrôle et de suivi des industries minières. « « Je pense qu’il y a des progrès, mais aussi il y a une meilleure organisation à parfaire. Mais il y a encore un besoin de beaucoup d’organisation, il faut que tous les secteurs soient véritablement maitrisés. Nous sommes en train de continuer à restructurer et à mieux organiser le ministère pour que toutes les potentialités offertes par le développement minier soient maitrisées dans le cadre de notre département ministériel. Certaines recommandations sont déjà en train d’être mises en œuvre. Au niveau de l’or, il y a une gestion plus fine de la production artisanale. Parce qu’il y a plusieurs centaines de personnes qui travaillent dans l’orpaillage, notamment au niveau de Kédougou et de Tambacounda » a promis Oumar Sarr.

(SUDQUOTIDIEN)

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