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Réunions de Bretton Woods: Alamine Ousmane Mey, ministre camerounais de l’Economie, plaide pour le financement du secteur privé en Afrique

A l’occasion des réunions de printemps des institutions de Bretton Woods, Alamine Ousmane Mey, le ministre camerounais de l’Economie, par ailleurs président des Groupes consultatifs africains (ACG) du Fonds monétaire international (FMI) et du Groupe de la Banque mondiale, a plaidé (en visioconférence), pour le financement du secteur privé en Afrique.

« Avec l’aide du Groupe de la Banque mondiale et d’autres partenaires de développement, les pays clients ont repéré certains déclencheurs d’emplois, dont le tourisme, l’agro-industrie et l’agriculture commerciale, ou encore l’industrie légère comme le textile et l’habillement, et la pétrochimie. Il serait opportun d’inciter les pays à entreprendre de nouvelles réformes et les encourager à réaliser un grand bond en avant sur le plan du développement », a déclaré Alamine Ousmane Mey.

D’après le responsable, le secteur privé peut se développer si le FMI et la Banque mondiale s’acquittent efficacement de leur rôle d’éclaireur et de catalyseur de manière à attirer des investissements massifs à grand impact en Afrique.

« Le discours autour du manque de promoteurs et de la fragmentation des projets en Afrique doit être déconstruit, alors qu’ayant tourné le dos au Covid-19, comme nous l’espérons, nous entrerons dans une nouvelle décennie au cours de laquelle les chaînes d’approvisionnement mondiales pourraient être remodelées », a ajouté le ministre camerounais de l’Économie.

Évalué à plus de 100 milliards de dollars par an, selon les données fournies par M. Mey, le déficit criant d’infrastructures en Afrique entrave la transformation économique du continent, assombrit ses perspectives de développement et limite sa capacité à fournir des emplois à une jeunesse nombreuse, atténuer la fragilité et décourager l’émigration.

« Face aux lourdes pressions budgétaires, et en plus des impacts à gérer au lendemain de la crise du Covid-19, les leviers du secteur public demeureront insuffisants pour résoudre ces problèmes, ce qui confère un caractère encore plus impératif au rôle du secteur privé », argumente le ministre.

Ecofin

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