Le sommet de Paris sur le financement des économies africaines s’ouvre sous de bons augures pour les économies africaines. Alors que le FMI annonce que « les pays d’Afrique sub-saharienne pourraient se trouver face à un déficit de financement de 290 milliards $ d’ici 2023 », ils bénéficieront de droits de tirage spéciaux (DTS) à hauteur de $ 24 milliards sur un total de $ 34 milliards pour le continent. Ces DTS, instruments de change du FMI, permettront notamment de financer des importations et pallier les déficits de change qui menacent les pays africains, particulièrement les pays subsahariens dont le Niger.
A la suite de cette annonce, le FMI devrait d’ici juin prochain émettre des DTS évalués à 650 milliards $ dont la part consacrée à l’Afrique.
Ce « new deal » est toutefois assorti de l’obligation pour les pays africains de veiller à assurer la résilience climatique de l’Afrique au cours des décennies à venir », rapporte la présidence de la République du Niger. Concrètement, ceux-ci devront promouvoir une trajectoire de développement durable à faible intensité en carbone.
Le sommet de Paris s’est également penché sur les difficultés d’accès aux financements pour les Petites et Moyennes Entreprises (PME) en Afrique. Dans la foulée des échanges sur cette question, une « alliance pour l’entrepreneuriat en Afrique, qui aura une large portée panafricaine et accordera une place prépondérante aux entreprises » pourrait voir le jour, apprend-on.
Notons que plusieurs chefs d’Etat africains participent à ce sommet de Paris.
(AGENCE ECOFIN)