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Réformes du secteur de l’énergie : Le régulateur sensibilise les associations consuméristes

La Commission de régulation du secteur de l’énergie du Sénégal (Crse) a organisé la semaine dernière, à Saly, un séminaire d’information et de sensibilisation à l’intention des associations de défense des consommateurs. Au cours de cette rencontre, le régulateur est largement revenu sur les nouvelles réformes relatives au secteur, notamment la mutation de la Commission de régulation du secteur de l’électricité en Commission de régulation de l’énergie, le second compact du Millenium challenge account (Mca) du Sénégal dont la mise en œuvre a été lancée au mois de septembre 2021… Pour Ibrahima Amadou Sarr, président de la Crse, il est normal que les associations de consommateurs soient sensibilisées par rapport à ces réformes. «De Commission de régulation du secteur d’électricité, on devient aujourd’hui, Commission de régulation de l’énergie. Un nouveau Code d’électricité a été adopté. Prochainement, nous aurons la filialisation de la Senelec. Il est donc important que nous échangions avec ces associations des consommateurs qui sont les principaux bénéficiaires de ce service», explique M. Sarr.
Cette transformation de la Crse renforce les mécanismes de régulation, tout en étendant les missions au sous-secteur aval des hydrocarbures, ainsi qu’au sous-secteur intermédiaire et aval du gaz ; et ce, pour tenir compte de la complexité croissante des problématiques affectant ces secteurs. «Certes, on pouvait continuer à être une structure de régulation du secteur de l’électricité et créer une autre structure qui allait se charger de la régulation des hydrocarbures. Mais, c’est dans un souci de rationalisation que la Commission de régulation de l’énergie est née, en la renforçant, en termes de sanctions et d’instruction des dossiers et de prise de décision», a précisé le président Sarr.
Sur le second compact du Mca Sénégal, le régulateur indique aux représentants des organisations consuméristes qu’il est dédié au secteur de l’électricité. Ce Compact vise à réduire la pauvreté au Sénégal, à travers le renforcement du secteur de l’électricité, l’amélioration de la fiabilité, l’élargissement de l’accès et l’appui au gouvernement du Sénégal à établir un cadre légal et réglementaire dans lequel le système d’électricité du pays peut se développer et atteindre les objectifs de réduction du coût de l’électricité. Il est fi­nan­cé à hauteur de 550 millions de dollars américains par les Etats-Unis et une contribution supplémentaire de 50 millions de dollars américains du gouvernement du Sénégal, soit un investissement global de 600 millions de dollars américains, près de 330 milliards de francs Cfa.
Concernant le Code de l’électricité, Ibrahima Amadou Sarr relève qu’il prend en compte les nouvelles découvertes de pétrole et de gaz. «Ces nouveaux textes-là ont pour vocation de régir le secteur d’une manière générale, notamment en ce qui concerne l’attribution des titres d’exercice dans le secteur. Le code qui existait ne prenait pas en compte la régulation, surtout des activités du gaz et du pétrole. Le texte a été adopté aussi bien que la loi sur l’organe de régulation de l’énergie par l’Assemblée nationale», renseigne M. Sarr.

(LEQUOTIDIEN)

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