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Protection sociale de 2018 à 2020 : Les dépenses sont passées de 180 à plus de 274 milliards de FCfa

De 2018 à 2020, l’évolution des dépenses consacrées à la protection sociale a connu une hausse de 55,15%, passant de 180.805.459.989 FCfa à 274.316.916.742 FCfa, selon un rapport détaillé présenté hier.

Un atelier de partage des résultats de la revue annuelle de la protection sociale de l’édition 2021 s’est tenu à Dakar, mardi. Lors de cette rencontre, les dépenses de protection sociale entre 2018 et 2020 ont connu une augmentation, a déclaré Ousmane Basse, directeur des stratégies et de la planification à la Délégation générale à la protection sociale et à la solidarité nationale (Dgpsn).

Les dépenses sont passées de 180.805.459.989 FCfa à 274.316 916.742 FCfa, soit un accroissement de 55,15 %. D’après le document de 30 pages, le besoin en dépenses en protection sociale constitue 7 % et 4 % respectivement du budget de l’Etat et du Pib. La protection sociale a atteint un niveau de dépenses de 1,41 % à 1,97 % du Pib et de 5 % à 7 % du budget de l’Etat. Selon la déléguée générale à la protection sociale et à la solidarité nationale, Aminata Sow, la protection sociale est érigée au rang de priorité dans le Plan Sénégal émergent.

« Le Registre national unique (Rnu) est en train de se positionner comme un instrument de ciblage des potentiels bénéficiaires des programmes de filets sociaux, avec 537.114 ménages, soit 30 % de la population sénégalaise. Sa pertinence et son utilité ont été encore prouvées par son utilisation durant la distribution de l’aide alimentaire aux populations impactées par la Covid-19 », a indiqué Mme Sow, non sans faire savoir que cette option du gouvernement repose sur la nécessité de couvrir la population contre les risques sociaux, de corriger les inégalités et d’instaurer une justice sociale. « Ce socle assure, à ses yeux, un minimum à toute personne dans le besoin et tout au long de sa vie, l’accès à des soins de santé essentiels et à une sécurité élémentaire de revenu qui garantissent, ensemble, un accès effectif aux biens et services définis comme nécessaires. »

A en croire Mme Sow, la question d’un financement suffisant et sécurisé est cruciale pour le futur de la protection sociale au Sénégal où l’exécution de plusieurs projets est encore tributaire de la volonté des bailleurs de fonds. La présidente du Haut conseil du dialogue social (Hcct), Inoncence Ntap Ndiaye, a salué la démarche inclusive de la Délégation générale à la protection sociale et à la solidarité nationale. Pour elle, il faut s’employer à élargir l’accès au mécanisme de protection sociale et à l’amélioration du Registre national unique.

(LESOLEIL)

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