A défaut de dire introuvable, le prix de la tomate est instable. Au marché castors c’est la hausse quotidienne car la tomate locale est invisible. À l’approche du grand Magal, c’est l’inquiétude chez les détaillants. Ils se tournent vers la tomate marocaine qui est cédée entre 15 et 17 mille FCFA la caisse. «Cerise», la qualité la plus prisée et rare.
Les détaillants se bousculent pour l’avoir à 21 000 mille FCFA. Depuis quelques années, l’Etat cherche à assurer un approvisionnement suffisant en tomate tout en protégeant l’industrie de transformation sénégalaise
D’après le Comité de liaison EuropeAfrique-CaraïbesPacifique (Coleacp) la culture des tomates industrielles, destinée à la transformation, se déroule au Sénégal de décembre à juillet.
C’est l’une des principales cultures horticoles de la vallée du fleuve Sénégal. Elle constitue l’activité de plus de 15 000 producteurs répartis dans les subdivisions régionales de Dagana et Podor. Le Sénégalais va de nouveau recourir à la tomate marocaine, comme il l’a fait récemment avec l’oignon.
Bes Bi