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Production : L’ISRA peut dépasser l’objectif de 65 tonnes de semences attendues en 2022 (DG)

Le directeur général de l’Institut sénégalais de recherches agricoles (ISRA), Momar Talla Seck, a déclaré, lundi, à Bambey, que le Sénégal peut dépasser l’objectif de 65 tonnes de semences attendues en 2022, dans le cadre du Programme de compétitivité de l’agriculture et de l’élevage (PCAE).

“Dans le cadre de ce programme, au niveau du ministère de l’Agriculture et de l’Equipement rural, il a été instruit à l’Institut sénégalais de recherches agricoles, de produire 65 tonnes de semences de prébases d’arachide, à l’horizon 2022”, a-t-il rappelé.

M. Seck s’exprimait au terme d’une visite de parcelles de production de semences au Centre national de recherches agronomiques (CNRA) de Bambey, dernière étape d’une tournée nationale démarrée par Matam et Nioro.

L’Institut de recherche peut “aller au-delà de 65 tonnes (…)”, a-t-il affirmé, signalant que des parcelles ont été emblavées pour la production de semences de prébase d’arachide pour la campagne de contre-saison chaude.

D’après Momar Talla Seck, cette production de semences a démarré avec l’hivernage 2021 et deux campagnes de contre-saison (chaude et froide).

“Les premiers résultats, avec des rendements de haute facture, ont été obtenus” dans différents sites dont ceux de Matam et Nioro, a-t-il indiqué. Il estime que le PCAE “va contribuer à l’atteinte” de la souveraineté alimentaire au Sénégal.

Cependant, la réalisation d’un tel objectif devra passer par la maîtrise de l’eau et la diversification des spéculations, déclare-t-il.

Il a signalé qu’il est envisagé d’emblaver d’autres superficies sur différents sites lors de l’hivernage à venir.

L’ISRA, présent sur la quasi-totalité du territoire national, compte agrandir ses autres sites à Dahra et Kolda par exemple, a expliqué son directeur général.

Les partenaires ont assuré de leur disponibilité à accompagner l’ISRA pour plus d’efficacité dans la production de semences, selon Momar Talla Seck.

“On est prêt pour mettre davantage de moyens. On ne peut pas aller sans l’ISRA, sans la recherche, parce que pour avoir des semences certifiées, il faut avoir des prébases”, soutient Modou Thiam, le président de l’Union nationale intersyndicale des producteurs semenciers (UNIS).

Le programme de compétitivité de l’agriculture et de l’élevage (PCAE) est financé par la Banque mondiale et l’Etat du Sénégal.

(APS)

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