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Prix très bas : le Nigéria peine à commercialiser ses stocks de pétrole brut

Malgré la réduction significative de ses prix de vente officiels, le premier producteur africain de pétrole a toujours du mal à vendre son pétrole brut, car les raffineurs indiens réduisent leur production tandis que les usines européennes envisagent quant à elles de fermer.

Les stocks constitués sont historiques et le Bonny Light ainsi que le Qua Iboe, les deux principales qualités de brut du Nigéria sont tombés sous la barre des 10 dollars, comme en Amérique du Nord. En effet certains types de brut se vendent généralement au rabais par rapport au Brent ou au WTI alors que l’environnement du marché creuse encore l’écart par rapport à ces références.

La faiblesse des prix du marché a entraîné une chute des réserves de change du pays à 35,7 milliards de dollars le 25 mars contre 36,3 milliards de dollars un mois plus tôt, selon des données de la Banque centrale.

Il faut dire que ces niveaux de prix particulièrement faibles se justifient par la volonté de la plupart des producteurs de se débarrasser de leurs stocks dans un contexte où ils ont besoin de produire davantage pour plus ou moins rééquilibrer les charges.

À court terme, une bonne partie de l’offre mondiale sera réduite en raison de la propagation du coronavirus.

En Afrique, la décote laisse les recettes par baril à une petite fraction des prix de référence, dans de nombreux budgets cette année, ce qui risque de mettre encore plus de pression sur les finances publiques des pays producteurs.

Ecofin

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