A la UneAgricultureSénégal

Pour plus d’impact des projets agricoles : Un Groupe national de partage des connaissances installé

 Le Groupe national de partage des connaissances (Gnpc), qui est une initiative du Projet d’appui régional à l’initiative pour l’irrigation au Sahel (Pariis), a été officiellement installé hier. Ce groupe se veut un cadre de concertation et d’échanges réunissant tous les acteurs du sous-secteur de l’irrigation pour échanger les meilleures pratiques et avoir beaucoup plus d’impact dans la mise en œuvre des projets agricoles. «Durant la longue tradition de mise en œuvre des projets de développement agricole, nous avons constaté qu’il y a un maillon dans le processus de mise en œuvre et ce maillon-là c’est un peu le déficit de concertation et de synergie, d’où la mise en place de ce cadre national», explique Aly Sané Niang, coordonnateur du Pariis, à l’atelier d’installation de ce cadre.
L’irrigation permettra, au-delà de la saison des pluies, de continuer à produire.
Pour le Secrétaire général du ministère de l’Agriculture et de l’équipement rural, il convient pour rendre l’agriculture irriguée plus productive et plus durable, de passer à la loupe les différentes initiatives jusque-là entreprises, afin de capitaliser les bonnes pratiques et ainsi éviter de reprendre certaines erreurs du passé. «Ce n’est que de cette façon que nous pourrons atteindre les objectifs assignés au secteur de l’agriculture», appuie M. Niang.
L’Etat du Sénégal, accompagné par les partenaires techniques et financiers, a déjà déployé des moyens colossaux dans le secteur. Cependant, des efforts restent à faire. «Si les projets et programmes ont un cadre pour échanger et développer plus de synergie, l’action sera beaucoup plus efficace et efficiente et contribuera à mieux atteindre les objectifs de sécurité alimentaire», estime Aly Sané Niang.
Selon le coordonnateur du Gnpc, les superficies irriguées sont estimées au Sénégal à moins de 10% alors que la norme internationale recommande d’aller au-delà de 50%.
Pourtant, le Sénégal connaît un rythme annuel des aménagements hydro agricoles qui tourne au tour de 4 mille hectares. Il demeure donc urgent de renforcer la cadence afin de d’atteindre les objectifs de souveraineté alimentaire visés par l’Etat du Sénégal. «L’atteinte de cet objectif se fera par un développement accru de l’irrigation afin de mobiliser les importantes quantités d’eau disponibles dans le pays mais aussi par la mutualisation des multiples initiatives à travers les projets de développement agricole», dira Papa Malick Ndao.
Le Pariis intervient dans la vallée du fleuve Sénégal, accompagné par la Saed, dans le bassin arachidier avec l’Anida et la direction des bassins de rétention et des lacs artificiels et enfin en Casamance avec la Sodagri.
L’irrigation permettra de mobiliser toutes les eaux : souterraines et même les eaux de surface à travers les fleuves. Ce qui permettra, au-delà de la saison des pluies, de pouvoir pratiquer l’agriculture toute l’année.
La pratique permettra ainsi de minimiser les pertes d’eau estimées à des milliards de m3 chaque année et de mobiliser les ressources en eau et de les utiliser aux moments voulus pour faire de l’agriculture.

(LEQUOTIDIEN)

Dans la même rubrique

Laissez un commentaire

Ce site Web utilise des cookies pour améliorer votre expérience. Nous supposerons que cela vous convient, mais vous pouvez vous désinscrire si vous le souhaitez. Accepter En savoir plus