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Politique nationale de la qualité : Des laboratoires capacités sur les exigences de la norme ISO 17025

Des responsables des laboratoires de l’Association sénégalaise de normalisation ont eu droit à une session de capacitation sur l’accréditation qualité et formation aux outils de mise en place d’une démarche qualité les 30 et 31 août derniers à Dakar.

Se normaliser aux exigences des échanges commerciaux ou disparaître. Tel est le jeu auxquels sont assujettis tous les pays du monde.

Le Sénégal, à l’instar des pays de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’ouest (Cedeao) et de la Mauritanie a adopté par décret présidentiel une politique nationale de la qualité. Laquelle vise à doter le pays d’infrastructure nationale de la qualité (Inq) opérationnelle et internationalement reconnue pour une meilleure compétitivité de son économie. Inscrit dans cette dynamique, le ministère du développement industriel et des petites et moyennes industries en collaboration avec l’Association sénégalaise de normalisation a initié les 30 et 31 août une session de renforcement des capacités des laboratoires sur la norme internationale ISO 17025 V 2017.

En marge de cette session consacrée au premier sur l’accréditation qualité et formation aux outils de mise en place d’une démarche qualité selon la norme en vigueur dans le cadre du projet d’appui à la conformité métrologique des produits et services pour la facilitation des échanges. Ce projet de l’Association sénégalaise de normalisation (Ans) a été financé par le cadre intégré renforcé (Cir) qui est un organisme mondial du commerce (Omc) aide les Pme à mieux s’intégrer dans le commerce mondial.

Au sujet des laboratoires nationales, le chef de division de la métrologie Ibrahima Sarr, et non moins chef de projet de l’Unité nationale de mise en œuvre du cadre intégré renforcé (Unmocir) de dire que «le Sénégal dispose de laboratoires assez équipés pour une meilleure qualité des produits, même si le domaine de l’accréditation demande beaucoup de moyens». Il souligne la disponibilité des compétences qui à ses yeux, est une chose importante dans le dispositif de normalisation.
Concernant les laboratoires agroalimentaires, il dira : «ils font souvent de l’autocontrôle…». Pour ce qui est des labos des BPT, M. Sarr de soutenir qu’il «est important pour la conformité de nos ouvrages d’avoir une bonne évaluation».

(SUDQUOTIDIEN)

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