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Plan Sénégal émergent : Six secteurs-clés retenus pour le Pse vert

L’énergie, la foresterie, l’agriculture, l’eau et l’assainissement, l’industrie, l’urbanisme et la construction, constituent les 6 secteurs-clés retenus sur 14 au départ du Programme Pse vert. Sa structuration a été validée hier, au cours d’un atelier d’orientation stratégique.

 La structuration du Pro­gramme Pse vert a été validée hier, au cours d’un atelier d’orientation stratégique du Bureau opérationnel de suivi du Plan Sénégal émergent (Bos), autour des parties prenantes. Le programme va se concentrer dans une phase première, sur les 6 secteurs prioritaires suivants : l’énergie, la foresterie, l’agriculture, l’eau et l’assainissement, l’industrie, l’urbanisme et la construction. 14 étaient ciblés au départ. «L’objectif visé dans le Pse vert, qui est un projet phare du Plan Sénégal émergent dans sa seconde phase, c’est d’apporter des réponses pratiques à la problématique de la gestion de l’environnement et des ressources naturelles», a déclaré El Ousseyni Kane, Directeur général du Bos.
L’un des objectifs de cet atelier, précédé d’une rencontre préparatoire tenue du 29 novembre au 3 décembre 2021 à Saly, est de stabiliser et con­crétiser le Pse vert. «Plusieurs facteurs justifient la structuration du programme Pse vert. C’est une contribution aux initiatives pour l’atténuation et l’adaptation aux changements climatiques. Ensuite, ce programme contribue à la gestion durable des ressources naturelles et la préservation des écosystèmes», a indiqué Abdou Karim Fofana, ministre en charge du suivi du Plan Sénégal émergent (Pse). Selon toujours le ministre, le Pse vert se veut également un levier de création d’emploi vert et de promotion d’une économie circulaire.
En perspectives de l’exploitation du pétrole et du gaz, il est nécessaire de mieux prendre en considération les causes de pollution et nuisances, de dégradation des forêts, des sols, de disparition de la faune sauvage. Propos soutenus par le Se­crétaire général du ministère de l’Environnement, du développement durable, Amadou Lamine Guissé. «Nous devons aller vers un front commun sur plusieurs urgences environnementales et climatiques : la pollution, la perte de biodiversité, l’érosion côtière, la dégradation des sols, la désertification, la déforestation, les inondations et les sècheresses aggravées par les changements climatiques», a renchéri la représentante de l’Union eu­ropé­enne, Harmonie Koutsi­vitis.
L’Ue souhaite être, dit-elle, un partenaire privilégié du Sénégal dans ce combat. Elle ne sera pas seule, d’autant plus que tous les partenaires techniques et financiers ont confirmé leur engagement d’accompagner cette dynamique de Pse vert. Par ailleurs, le programme envisage des réformes dans les différents secteurs-clés. Pour l’agriculture par exemple, il y a la mise en place d’un cadre incitatif d’alternance à la pêche de capture, en développant l’aquaculture continentale.

(LEQUOTIDIEN)

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