Selon le World Gold Council, la demande et l’offre d’or dans le monde ont chuté de 6 % pour les six premiers mois de l’année. En cause, les perturbations dues à la pandémie de Covid-19. Cela n’empêche pas le métal jaune d’affoler les compteurs, aiguisant l’intérêt pour les projets en Afrique.
L’offre et la demande d’or ont baissé en glissement annuel de 6 %, pour les six premiers mois de l’année, affichant respectivement un total de 2 192 t et 2 076 tonnes. C’est ce qui ressort du dernier rapport du World Gold Council paru le 30 juillet 2020, qui explique ce recul par les diverses perturbations engendrées par la pandémie de Covid-19.
En effet, les restrictions imposées par les autorités pour lutter contre le virus ont eu pour conséquence le ralentissement ou la suspension des activités minières, tout en bloquant chez eux les consommateurs. La demande mondiale de bijoux a ainsi baissé de 46 % en glissement annuel contre une chute de 17 % pour les achats de pièces d’or et de petits lingots.
Dans le même temps, la pandémie a accru le rôle de valeur refuge de l’or, faisant augmenter de 90 % la demande mondiale en investissements. L’investissement dans les fonds négociés en bourse (ETF) associés à l’or s’est notamment accéléré au deuxième trimestre pour atteindre 734 tonnes fin juin.
Pour rappel, l’or a franchi la barre des 1900 $ l’once sur les marchés mondiaux et approche désormais celle des 2 000 $. Cela stimule l’intérêt pour les projets sur le continent africain avec notamment des acquisitions d’actifs aurifères et l’investissement dans l’exploration.
Ecofin