Le Sénégal est dans la dernière ligne droite pour valider son plan d’action national dans le cadre du Partenariat pour un gouvernement ouvert (Pgo). Le comité se réunit depuis hier, pour la validation dudit plan après deux ans de consultations avec les différents acteurs. Le Sénégal a adhéré à cette initiative en 2018. Celle-ci vise «à promouvoir la transparence dans l’action publique de façon générale, à rendre les gouvernements beaucoup plus ouverts et plus réactifs vis-à-vis des citoyens». Hier lors de l’ouverture de l’atelier de validation de ce plan d’action, le directeur de Cabinet du secrétaire d’Etat en charge de la Promotion de la bonne gouvernance a précisé que les travaux ont été menés de façon inclusive. «La participation citoyenne est garantie par la présence de la société civile au sein du comité national paritaire qui est composé du nombre égal de représentants de l’Administration et de la société civile. C’est la garantie de cette participation citoyenne», a fait savoir Babacar Ba. Le directeur de Cabinet du secrétaire d’Etat en charge de la Promotion de la bonne gouvernance renseigne que des consultations citoyennes ont été menées dans toutes les régions du Sénégal. Selon lui, elles «ont mobilisé toutes les populations, tous les acteurs et le processus a permis d’identifier de façon inclusive tous les défis en matière d’ouverture du gouvernement».
Revenant sur le document, M. Ba souligne que «le plan d’action s’articule autour de 12 engagements qui sont distribués en 3 axes». Et le directeur de Cabinet d’énumérer : «Le premier traite de l’amélioration de la participation citoyenne et de l’accès à l’information. Le second axe traite de l’amélioration des services rendus aux usagers du service public, et le troisième du renforcement de la participation citoyenne dans l’élaboration, le suivi et la mise en œuvre des politiques publiques.»
Conscient «des difficultés liées à la nature des engagements, aux délais impartis pour leur mise en œuvre, au manque de synergies des différentes interventions qui pourraient compromettre ou retarder l’atteinte des résultats visés», Babacar Ba a insisté sur la nécessité de faire preuve de réalisme dans les engagements «au regard des délais de réalisation et des moyens d’exécution».
(LEQUOTIDIEN)