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Pandémie du Coronavirus : 42% de petites entreprises dans les pays en développement vers un arrêt définitif

Une enquête du Centre International du Commerce révèle que 42% de petites entreprises dans les pays en voie de développement pourraient définitivement être à l’arrêt en raison de la crise du Coronavirus. Les entrepreneurs appellent les gouvernements à proposer des aides concrètes réalisables à court terme.

Si les jeunes entrepreneurs africains ne manquent pas d’ingéniosité dans leurs efforts pour trouver des solutions au Coronavirus, la question de la crise économique actuelle est beaucoup plus épineuse. Pour cause, l’arrêt des activités a eu un impact direct sur les petites entreprises dans le monde.

L’enquête, réalisée sur 2 123 petites entreprises dans 128 pays, montre que 42 % des PME et TPME sont vulnérables face à cette crise contre 35% d’entreprises d’envergure, l’Afrique étant le continent le plus concerné.

Selon le Centre International du Commerce, une petite entreprise sur quatre dans les pays en voie de développement fermera définitivement à cause du Coronavirus. Ceci pour différents critères, notamment le manque de diversification, la difficulté à établir des partenariats et le manque d’expérience.

Une étude précédente menée par Greentec Capital et WeeTracker a montré que même si les start-up africaines avaient près de 50 % de chances de sortir de la crise actuelle, celles fondées entre 2010 et 2018 avaient quant à elles entre 56 et 80 % de chances de faire faillite, principalement celles qui fonctionnent sous fonds propres comme en Ethiopie, au Ghana, au Zimbabwe ou encore en RD Congo.

Toutefois, l’enquête du CIC montre que les solutions apportées par les petites entreprises semblent plus adaptées que celles des entreprises déjà établies, en raison de leur facilité d’adaptation aux nouveaux moyens de vente via les nouvelles technologies, de leur capacité à créer de nouveaux produits et de leurs effectifs réduits, ce qui leur permet de mieux tenir le coup.

Contrairement à ce que l’on pourrait croire, l’enquête révèle que les jeunes entreprises seraient moins intéressées par l’exonération fiscale ou les programmes de financement que les grandes. Les jeunes entrepreneurs espèrent plutôt que les gouvernements leur proposent des aides concrètes à court terme.

Ecofin

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