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Nigeria : la nouvelle réduction de la production pétrolière va aggraver la récession

Dans une note publiée hier, l’agence de notation Fitch Ratings a déclaré que le respect par le Nigeria de l’accord de réduction de la production pétrolière, soit 417 000 b/j de moins, entraînera une contraction économique et des déficits budgétaires plus importants.

Par conséquent, on observera une pression accrue sur les réserves extérieures, dans un contexte marqué par la faiblesse des prix du pétrole.

« Nous avons ajusté nos prévisions de PIB, et nous nous attendons maintenant à ce que l’économie du Nigeria se contracte de 3 % en 2020, avant une reprise à 3 % de croissance en 2021 », lit-on dans le document

Fitch précise qu’en fonction des prix actuels et des perspectives à très court terme, les réserves de change du pays passeront de 38,6 milliards de dollars en décembre 2019 à 23,3 milliards de dollars, d’ici la fin 2020. Néanmoins, le recours accru aux prêts multilatéraux concessionnels atténuerait les pressions sur les liquidités à court terme, mais le risque d’un ajustement macroéconomique perturbateur persistera.

« Nous partons du principe que le Nigeria respectera pleinement les plafonds de production fixés dans le cadre de l’accord OPEP+, et nous avons réduit nos prévisions de production de pétrole y compris les condensats en 2020 », ajoute l’agence.

Pour rappel, le Nigeria a confirmé la semaine dernière qu’il réduira sa production de 417 000 b/j à 1,41 million de bpj en mai et juin. Pour ce qui est des condensats, la réduction sera de 360 000 et 460 000 b/j.

Ecofin

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