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Nguéniène : Une subvention de 30 millions pour la relance des activités des femmes

La ministre de la Microfinance et l’Economie sociale et solidaire, Zahra Iyane Thiam, a remis jeudi une enveloppe de 30 millions de francs CFA aux femmes de la commune de Nguéniène (Mbour, ouest) dans le but de les aider à “relancer leurs activités économiques”.

“Afin de booster le potentiel économique des femmes de la commune et leur permettre de relancer leurs activités économiques, notamment dans la transformation des produits céréaliers, le maraîchage et le petit élevage et la pêche, une enveloppe de 30 millions de francs CFA est dégagée au profit des organisations de femmes de la commune issues des zones maritimes nord, sud et centre”, a-t-elle dit.

Selon Zahra Iyane Thiam, le président Macky Sall a fait de l’inclusion sociale et financière des populations vulnérables, mais également de l’équité sociale et territoriale, “des priorités essentielles de sa politique”.

“Cette conviction forte a dicté la mise en place de plusieurs structures, dont le ministère de la Microfinance et de l’Economie sociale et solidaire qu’il a bien voulu me confier, afin de rendre effective la prise en charge des aspirations exprimées par les populations à la base, à travers le soutien de leurs activités entrepreneuriales”, a-t-elle souligné.

Elle a salué le “dynamisme économique réel” de la commune de Nguéniène, sous l’impulsion des groupements de femmes qui y développent des activités génératrices de revenus.

’’Ces actions et initiatives, dont les retombées sur le tissu économique local sont importantes, doivent être encouragées, encadrées, et surtout, renforcées par les pouvoirs publics, au grand bénéfice des populations”, a-t-elle indiqué en remettant cette subvention aux groupements de femmes de Nguéniène, Mbodiène, Ndianda, Aga Birame et Fadial.

La ministre de la Microfinance estime que “le faible accès à l’information, le manque de ressources financières, l’absence de débouchées et de services financiers de proximité, le sous équipement ainsi que le faible niveau de structuration des organisations, sont autant de limites au développement de leurs activités”.

A l’en croire, d’autres contraintes sont également à relever, qui ont trait notamment l’accès à l’électricité, à l’eau et au foncier.

Les structures étatiques en charge de ces questions seront saisies afin que des solutions puissent être trouvées, a-t-elle assuré, avant de promettre de poursuivre les efforts allant dans le sens de l’encadrement des acteurs, en vue de renforcer l’autonomie économique des populations vulnérables, en particulier les femmes et les jeunes.

(APS)

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