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Moyen-Orient et Afrique:une importante étude révèle les régions où le commerce a progressé malgré la pandémie.

Une étude mondiale sur les perspectives du secteur privé a noté que les flux commerciaux internationaux n’ont pas diminué autant que prévu dans le contexte de pandémie. Ainsi, en Afrique, 32 % des entreprises ont réussi à développer leurs ventes à l’international Et 38 % estiment qu’il faudra moins d’un an pour que le commerce retrouve son niveau d’avant.

Cette étude, commandée par DP World et réalisée par The Economist Intelligence Unit*, a aussi montré que la restructuration de la chaîne d’approvisionnement est un point essentiel pour de nombreuses entreprises qui s’efforcent de surmonter les impacts de la pandémie. Une pandémie durant laquelle l’Internet des objets, le cloud computing, et l’analyse de données ont été essentiels pour les entreprises africaines afin d’optimiser les opérations commerciales.

50% des personnes interrogées au Moyen-Orient et 38% en Afrique estiment qu’il faudra moins d’un an pour que le commerce mondial retrouve son niveau d’avant la pandémie.

Les entreprises du Moyen-Orient (96%) et d’Afrique (84%) reconfigurent leurs chaînes d’approvisionnement pour répondre aux changements du marché.

Moyen-Orient et Afrique – (Avril 2021):Une étude mondiale sur les perspectives du secteur privé, commandée par DP World et réalisée par The Economist Intelligence Unit, révèle que les flux commerciaux internationaux n’ont pas diminué autant que prévu, 38% des entreprises du Moyen-Orient ont réussi à développer leurs ventes à l’international, et 32% en Afrique.

L’étude a montré que la reconfiguration de la chaîne d’approvisionnement est une priorité pour de nombreuses entreprises qui s’efforcent de surmonter les effets négatifs de la pandémie. À l’échelle mondiale, 83% des entreprises sont en train de reconfigurer leurs chaînes d’approvisionnement. D’un point de vue régional, le Moyen-Orient compte la plus forte proportion de répondants (96%) dont les entreprises sont en train de reconfigurer leurs chaînes d’approvisionnement. En outre, 84% des entreprises africaines ont répondu qu’elles étaient déjà en train de le faire, soit un peu plus que la moyenne mondiale de 83%.

L’étude a également analysé l’impact de la pandémie. En effet, la plus grande partie des répondants du Moyen-Orient (48%) ont indiqué qu’un choc de la demande (défini comme la difficulté de vendre des produits à des clients sur les marchés internationaux) avait eu le plus grand impact négatif sur les ventes internationales de leur entreprise. En Afrique, la proportion la plus élevée de répondants (48%) a indiqué que c’est l’impact de la crise sur lagestion de la chaîne logistique (défini comme la difficulté à organiser le transport ou les services logistiques) qui aurait eu un effet négatif beaucoup plus important sur leurs entreprises.

En recueillant le point de vue de chefs d’entreprise dans six régions (Amérique du Nord, Amérique du Sud, Europe, Moyen-Orient, Afrique et Asie-Pacifique), l’étude montre qu’en moyenne, les entreprises ont alloué 32% de leur chiffre d’affaires du premier semestre 2020 pour les aider à changer de fournisseur ou de prestataire logistique et à modifier les lieux de production ou d’achat. Les entreprises du Moyen-Orient s’attendent à restructurer leurs chaînes d’approvisionnement en 7,4 mois, contre 8,6 mois en Afrique et 8,5 mois au niveau mondial.

En outre, les entreprises du Moyen-Orient réaffectent environ 30% de leurs revenus du premier semestre 2020 à la reconfiguration de leurs chaînes d’approvisionnement, ce qui correspond à la moyenne mondiale (32%). Cependant, les répondants d’Afrique réaffectent moins – en moyenne environ 24 % de leurs revenus du premier semestre 2020.

Les données ont également révélé les secteurs particuliers qui ont contribué à soutenir le commerce international pendant la pandémie. Soutenues par les données du Centre de Commerce International(ITC), les exportations sud-africaines de pâte à papier (la matière première du papier toilette) ont augmenté de 163%. En Europe, au cours du premier semestre 2020, les exportations de céréales (notamment vers le Moyen-Orient) et de produits pharmaceutiques en provenance du continent ont augmenté de 23% et 12% respectivement.

Pour les personnes interrogées en Afrique, la diversification de leur base de fournisseurs figure parmi les deux principaux facteurs qui devraient déterminer les transactions commerciales internationales jusqu’en 2025. Les entreprises africaines pourraient trouver des opportunités de diversification des fournisseurs dans la région depuis l’entrée en vigueur, au début de l’année, d’un nouvel accord commercial, l’accord de libre-échange continental africain (African Continental Free Trade Agreement).

Pour optimiser les opérations commerciales pendant la pandémie et au-delà, les entreprises africaines se sont appuyées sur un mélange de technologies avancées: Internet des objets (48% des répondants), cloud computing (26%), analyse de données (20%). Par ailleurs, au Moyen-Orient, 56% pensent que le big data et l’analytique auront un impact positif significatif sur leur capacité à commercer au-delà des frontières dans les 3 à 5 prochaines années. De plus, 43% pensent que l’Internet des Objets (IdO) aura un impact similaire et 32% indiquent que la blockchain et le cloud auront tous deux un impact sur le commerce international.

Une personne interrogée sur six (16%) dans l’enquête mondiale a déclaré que l’amélioration de la réactivité de son entreprise face aux changements liés à l’analyse des données prédictive/en temps réel serait le facteur le plus important pour déterminer la manière dont son entreprise mènera les transactions commerciales internationales à l’avenir. Pour les entreprises africaines, l’amélioration de la réactivité de leur entreprise aux changements grâce à l’analyse des données en temps réel/prédictive est le principal facteur qui déterminera leur approche des transactions commerciales internationales jusqu’en 2025.

Sultan Ahmed Bin Sulayem, PDG et président de DP World, a déclaré:« Le commerce international a fait preuve d’une résilience remarquable pendant la pandémie et jouera un rôle essentiel pour faciliter la reprise mondiale. Le monde des affaires est plus optimiste pour l’avenir que beaucoup ne le pensaient, et les défis de la chaîne d’approvisionnement exposés par la pandémie ont agi comme un agent positif de changement. Nous pensons qu’il en résultera des flux commerciaux mondiaux plus efficaces et plus robustes ».

« Pour garder une longueur d’avance, les entreprises du Moyen-Orient et d’Afrique continueront à investir dans des solutions numériques et à œuvrer pour un environnement de chaîne d’approvisionnement plus efficace, diversifié et sécurisé. La création de tampons (buffers) dans leur chaîne d’approvisionnement, l’approfondissement des relations avec les fournisseurs existants et une collaboration plus étroite avec les fournisseurs nationaux peuvent être des éléments importants de la stratégie des entreprises. »

DP World est une société de logistique mondiale qui transporte près d’un conteneur sur dix dans le monde grâce à son réseau de ports et de terminaux maritimes stratégiquement situés, couvrant des opérations sur six continents. L’entreprise a accéléré ses innovations en numérisant la logistique et en créant des places de marché en ligne pendant la pandémie.

 

La série complète de rapports peut être consultée ici : https://www.dpworld.com/smart-trade/global-and-international-trade/trade-in-transition

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