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Mouvement d’humeur au ministère de l’Elevage : Les travailleurs menacent de fermer les structures

Les travailleurs du ministère de l’Elevage ont tenu un sit-in devant les locaux qui abritent leur ministère à Diamniadio. Ces agents réclament un meilleur traitement et une amélioration de leurs conditions de travaillent. Ils ont déposé un mémorandum sur la table de leur ministre.

Ce sont tous les ordres de fonctionnaires et travailleurs du ministère de l’Elevage qui se sont donné rendez-vous, ce mardi, à la Sphère ministérielle de Diamniadio. Du plus gradé au planton, tous, avec des morceaux rouges, avaient le mot « l’amélioration du traitement salarial ». « C’est une première au niveau de l’élevage, les agents sont venus de toutes les régions du Sénégal » dit El hadji Malick Ndiaye, agent technique d’élevage. La raison de cette mobilisation, c’est la faiblesse des salaires au niveau du département et les difficiles conditions de travail vécues par les agents. Tous ces griefs ont fait l’objet d’un mémorandum déposé sur la table du ministre.

En effet, ces personnels de l’Elevage dénoncent une précarité et un manque de moyens (un parc mobile et des bureaux obsolètes et des salaires au plus bas) sans pour l’exécution des missions qui leur sont confiées. « Nous sommes venus déposer le mémorandum mis à jour sur la table du ministre. Au-delà du mémorandum, il y a des problèmes spécifiques à chaque corps et à chaque service. Les services départementaux, les services régionaux, les postes vétérinaires, les structures et les écoles de formation, les travailleurs qui sont au niveau du ministère. Nous avons décliné tous les problèmes et tout ce que nous voulons, c’est d’abord le redressement des salaires, rehausser aussi l’indice de salaire particulier. Nous voulons aussi tous les équipements possibles», a souligné Elhadji Malick Ndiaye, le porte-parole des agents.

En réaction à ce mouvement d’humeur de ses agents, le ministre de l’Elevage a eu un long entretien avec les délégués. Rencontre au cours de laquelle Aly Saleh Diop a accusé réception des doléances avant de promettre de transmettre aux autorités compétentes, notamment les ministres en charge du budget et des finances, mais aussi au chef de l’Etat. A la sortie, les travailleurs ont décidé de surseoir à leur mouvement mais donnent un délai d’un mois aux autorités. Si au terme de cette période, il n’y a pas d’évolution, Elhadji Malick Ndiaye et ses camarades promettent de sévir en refusant systématiquement de délivrer les certificats de salubrité sur les produits carnés et leurs dérivés. « Nous lui donnons un mois. Si rien ne change, on va passer à la vitesse supérieure. Nous allons fermer toutes les structures de l’élevage, nous allons paralyser le système et nous sommes capables de le faire ».

Et, le cas échéant, ces travailleurs dégagent toute leur responsabilité sur la qualité des viandes, « si nous paralysons le système, nous dégageons toute responsabilité pour la consommation de la viande ou d’un produit carné ou dérivé, un produit lacté et autre».

(SUDQUOTIDIEN)

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