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Mise en œuvre des politiques et stratégies de développement des PME: Le ministère du Commerce initie des séances de rencontre avec les PME

Le ministère du Commerce et des Petites et Moyennes Entreprises (PME) a donné le coup d’envoi des séries de rencontres avec les acteurs du secteur privé appelées «Action PME, les rendez-vous des PME» dont la première édition s’est tenue hier, jeudi 10 juin, au CICES. Ce cadre d’échanges permet aux chefs d’entreprises de répertorier leurs problèmes et les soumettre au ministère du Commerce mais également aux entreprises privées et structures financières pour arriver à développer leurs (PME) et promouvoir le consommé local.

 

Pour développer et accentuer la compétitivité des Petites et Moyennes Entreprises (PME) et promouvoir le consommé local, le ministère du Commerce et des PME ainsi que le secteur privé comptent d’avantage unir leurs forces. Pour matérialiser cet action, une rencontre est initiée tous les deux (2) mois par la tutelle appelée «Action PME, les rendez-vous des PME» pour échanger avec ces entrepreneurs afin de mieux vulgariser leurs entreprises tant sur le plan local qu’international.
La rencontre d’hier, jeudi 10 juin, au CICES entre le ministre du Commerce Assome Aminata Diatta et les chefs d’entreprises, était la première du genre.

A cette occasion, ces acteurs du secteur privé ont évoqué leurs préoccupations, notamment les difficultés internes et externes auxquelles ils sont confrontés pour mener à bien leurs activités. Parmi les points soulevés, il y a la problématique d’accès à l’information, l’accès financement des PME, le besoin de formation, le renforcement de capacités productives, le retour des courriers déposés sur la table des structures de financement. Mais le maitre mot qui reste le souci majeur des entrepreneurs présents à la rencontré est le suivi après la formation dans tous les secteurs d’activités notamment la pêche, le secteur agricole etc.

En réponse à ses doléances, Assome Aminata Diatta dira : «le ministère du Commerce et des PME est le médecin de famille des entreprises. Le médecin de famille, c’est celui qui veille sur votre santé. Je serai alors aux côtés des entreprises sénégalaises dans les bons et mauvais moments. Les bons moments pour accélérer leur croissance, favoriser un environnement propice pour les accompagner dans la recherche de financement. Dans les mauvais moments pour les écouter et leur tendre la main pour leur aider à traverser les moments difficiles». Pour cela, le ministre du Commerce donne rendez-vous à ces entrepreneurs dans (2) mois pour présenter les plans d’actions pour permettre aux entreprises de mieux promouvoir leur développement. Le ministère du Commerce est accompagné dans cette politique par des entreprises privées comme la BCEAO mais aussi les structures de financement, notamment la Délégation à l’Entreprenariat Rapide des jeunes et des femmes (DER), l’Agence de Développement et d’Encadrement des Petites et Moyennes Entreprises (ADEPME) et le Fonds de Garantie des Investissements Prioritaires (FONGIP).

ASSOME AMINATA DIATTA SUR LA HAUSSE DES PRIX DES DENREES DE PREMIERE NECESSITE : «L’Etat est en train de prendre toutes les mesures pour réduire la hausse»

«Il est évident que depuis son accession à la magistrature suprême, le président de la République a toujours misé pour une baisse des prix des denrées de première nécessité. Mais comme nous le savons tous, nous sommes dans un village planétaire mais également toutes les contraintes extérieures, nous les subissons. La plupart de ces denrées, nous les importons et aujourd’hui au niveau international, le coût du fret a augmenté de façon drastique. Aussi on note une faible disponibilité des denrées de première nécessité. La loi de l’offre et de la demande fait que quand la demande est plus forte que l’offre, il y a une tension sur les prix. Le gouvernement du Sénégal sous l’instruction du président de la République a pris beaucoup de mesures. L’une de ces mesures notamment a été la baisse de la TVA sur certains produits dont le blé qui a permis de contenir jusque-là les prix. Et c’est cette même pratique que nous sommes en train de mettre en place pour tous les autres produits. L’huile aussi, nous avons travaillé avec le ministère des Finances pour faciliter l’importation de l’huile brute et qu’elle soit raffinée au niveau national pour baisser un peu les prix. L’Etat est en train de prendre toutes les mesures pour réduire la hausse. Je voudrai attirer l’attention des Sénégalais sur le fait qu’il arrivera un moment où l’Etat va complètement épuiser toutes ses possibilités. Et à partir de ce moment si nous voulons toujours contenir les prix, ce seront les entreprises qui paieront les pots cassés. Il est important que nous nous informions de ce qui se passe au niveau international ».

(SUDQUOTIDIEN)

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