A la UneAfriqueDéveloppementFinancementIntegrationRoutesTransports

Mise à niveau du corridor Douala-Ndjamena : Au moins 470 millions USD de financement prévus sur les dix prochaines années

 En partenariat avec la Banque mondiale et l’Union européenne, le Cameroun et le Tchad travaillent à un vaste projet de réhabilitation et de modernisation du corridor Douala-Ndjamena, particulièrement sur les axes routier et ferroviaire. Un investissement d’au moins 470 milliards FCFA est prévu sur les 10 prochaines années.

Le document-projet du plan de développement routier et ferroviaire du corridor Douala-Ndjamena, obtenu par nos confrères d’Investir au Cameroun, révèle que pas moins de 470 milliards FCFA (816 millions USD) seront investis sur cet axe lors des 10 prochaines années. On sait déjà que l’Association internationale de développement va décaisser 310 milliards FCFA (538 millions USD) pour le projet entre 2022 et 2032, répartis en environ 180 milliards FCFA de prêt au Cameroun, et environ 130 milliards FCFA de don au Tchad.

La Banque européenne d’investissement et le Fonds européen de développement devraient également approuver cette année des financements respectifs d’environ 75 milliards FCFA (prêt) et 26 milliards FCFA (subvention) en faveur de la partie tchadienne. Une contribution d’environ 60 milliards FCFA est attendue du français Bolloré, via sa filiale Camrail, et une autre à montant indéterminé de l’Agence française de développement.

Tout ceci s’ajoute aux 80,7 milliards FCFA déjà prêtés cette année par l’UE et ses partenaires à l’Etat camerounais, pour réhabiliter les 330 km d’axe ferroviaire Belabo-Ngaoundéré. Le chantier est immense et va mobiliser diverses compétences dans 4 volets principaux. La rénovation et la mise à niveau et le renforcement des infrastructures ferroviaires de l’axe Douala-Yaoundé-Ngaoundéré ; l’amélioration de l’interopérabilité des plateformes de fret ferroviaire et routier sur le même axe.

Viennent ensuite la rénovation et l’entretien d’infrastructures et de linéaires routiers (595 km) entre les régions de N’Djamena, Koutéré et Moundou, avec l’allègement des procédures liées aux échanges commerciaux. L’amélioration de la sécurité routière est également un point important du projet.

Ce dernier vise globalement à faciliter et augmenter les flux commerciaux sur le corridor qui concentre 35% du PIB cumulé du Tchad et du Cameroun selon la Banque mondiale, et à y améliorer la sécurité de la circulation.

(AGENCE ECOFIN)

Dans la même rubrique

Laissez un commentaire

Ce site Web utilise des cookies pour améliorer votre expérience. Nous supposerons que cela vous convient, mais vous pouvez vous désinscrire si vous le souhaitez. Accepter En savoir plus