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Mauritanie : Le FMI accorde environ 36,84 millions de dollars de DTS après sa deuxième revue de la facilité élargie de crédit

Le Conseil d’administration du FMI a achevé aujourd’hui la deuxième revue de la Facilité élargie de crédit (FEC) et de la Facilité élargie de financement (FEP), ainsi que la première revue de la Facilité de résilience et de durabilité (FSR) pour la République islamique de Mauritanie, permettant autorités à tirer 21,3 millions de DTS (environ 36,84 millions de dollars). La performance des programmes soutenus par le FMI dans le cadre des accords FEC, FEP et RSF est en bonne voie.

En 2024, la croissance économique devrait s’améliorer, tandis que l’inflation ralentira considérablement. Toutefois, les perspectives économiques restent incertaines.

La poursuite de la mise en œuvre des programmes dans le cadre des accords FEC et FEP, ainsi que des mesures de réforme ambitieuses visant à remédier aux vulnérabilités liées au climat, soutenues par l’accord FSR, contribueront à relever les défis à moyen et long terme de la Mauritanie et à catalyser des financements supplémentaires de la part des donateurs et du secteur privé. secteur.

La performance des programmes soutenus par le FMI dans le cadre des accords FEC/EFF et de l’accord RSF est en bonne voie et leur mise en œuvre a été satisfaisante. Tous les critères de réalisation quantitatifs (QPC) à fin décembre ont été respectés, à l’exception du déficit du solde primaire non extractif (NEPB) pour lequel un dépassement marginal a été observé en raison d’un décaissement inattendu de prêt projet en décembre pour l’agence statistique et pour lequel le Directoire a accordé une dérogation pour non-observation. Les BS de décembre 2023 et de mars 2024 ont été respectés. La mesure de réforme (RM) d’avril 2024 dans le cadre de l’accord RSF a également été respectée.

En 2024, la croissance économique devrait atteindre 4,3 pour cent contre 3,4 pour cent en 2023, tirée par la performance du secteur non extractif. L’inflation a considérablement ralenti, s’établissant à 2,7 % en mars 2024 contre 8,2 % en mars 2023, reflétant la baisse des prix des matières premières et le resserrement de la politique monétaire.

À fin 2023, le NEBP, dons compris, s’élève à -5,3 pour cent du PIB (contre -7,6 pour cent en 2022). On estime que le déficit du compte courant s’est réduit à 10,0 % du PIB en 2023 (contre 14,6 % fin 2022). Les réserves internationales se sont stabilisées et se situent à un niveau adéquat de 2,0 milliards de dollars en 2023 (6,3 mois d’importations non extractives prospectives).

Les perspectives économiques restent incertaines. Une escalade des tensions géopolitiques pourrait affecter la Mauritanie à travers de nouveaux chocs sur les termes de l’échange. Les catastrophes climatiques pourraient entraîner une détérioration des infrastructures, des terres arables et de la production agricole, et maintenir une insécurité alimentaire relativement élevée.

De nouveaux retards dans le démarrage du projet gazier Greater Tortue Ahmeyim (GTA) et/ou des fluctuations défavorables des prix sur les marchés des matières premières pourraient réduire les recettes budgétaires, accroître les besoins de financement extérieur et aggraver le profil de la dette à moyen terme. Du côté positif, la mise en œuvre des phases futures du projet GTA ou d’autres grands projets miniers améliorerait la croissance économique et la balance des paiements.

La poursuite de la mise en œuvre des programmes dans le cadre des accords FEC et EFF, ainsi que des mesures de réforme ambitieuses visant à remédier aux vulnérabilités liées au climat, soutenues par l’accord FSR, contribueront à relever les défis à moyen et long terme de la Mauritanie et à catalyser des financements supplémentaires de la part des donateurs et du secteur privé.

Les programmes visent en particulier à contribuer à maintenir les réserves au-dessus du niveau adéquat pendant la flexibilisation progressive du taux de change, à renforcer les cadres politiques et à promouvoir une croissance durable et inclusive. Les accords contribueront également au développement du capital humain, à la croissance du secteur privé et à la réduction de la pauvreté, et à relever les défis liés au changement climatique.

S FMI

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