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Marché d’Intérêt National du Sénégal: quand la Voirie et les Réseaux Divers freinent le démarrage

Ficelés par la Chambre de Commerce, d’Industrie et d’Agriculture de Dakar (CCIAD), les projets du Marché d’Intérêt National (MIN) et de la Gare des Gros Porteurs (GGP) ont été réalisés avec diligence, dans le cadre du Plan Sénégal Emergent (PSE). En revanche, le démarrage de l’exploitation ne s’est pas encore inscrit en mode « Fast Track », malgré les directives du Président de la République.

Le Marché d’Intérêt National (MIN) a été inauguré en janvier 2019 par le président de la République Macky Sall, rappelle Mme Moumy Mbacké Bousso, Responsable de l’Exploitation à la Société de Gestion des Infrastructures Publiques (SOGIP), dans les Pôles Urbains de Diamniadio et du Lac Rose.

La superficie du site abritant le MIN et la Gare des Gros Porteurs (GGP) est d’environ 20 hectares.  Les deux infrastructures sont complémentaires. L’idée est d’éviter l’engorgement du marché et de Dakar par les camions, explique-t-elle.

Le Marché d’Intérêt National est composé de 137 magasins dont 65 dotés de chambres froides et d’une chambre froide commune de 750 m2, d’un local administratif, d’un laboratoire d’analyses phytosanitaires, d’un local d’emballage et d’un local de tri des déchets.

Aujourd’hui, la Chambre de Commerce de Da­kar, qui a initié les deux projets et les opérateurs économiques qui vont utiliser ces infrastructures commerciales, ainsi que la Société de Gestion des Infrastructures Publiques (SOGIP) ont hâte que le MIN et la GGP, inaugurés depuis 2019, soient opérationnels.

Tous souhaitent que le « Fast Track », la nouvelle méthode de management que le président de la République Macky Sall compte imprimer dans l’action du Gouvernement et des services compétents de l’Etat, soit une réalité pour la mise en service de ces outils.

Tous les travaux qui devaient se faire dans la limite du terrain et qui sont sous la responsabilité de la SOGIP sont terminés, fait remarquer Alhousseyni Ndiaye, directeur en charge du Développement.

Les travaux de voirie, d’électrification et d’adduction d’eau, qui freinent le démarrage effectif de l’exploitation, sont du ressort de Délégation à la Promotion des Pôles Urbains (DPU) de Diamnia­dio et du Lac Rose, renseigne-t-il.

Manque à gagner

« On est en phase test avec l’entreprise. On attend toujours les travaux de VRD (Voirie et Réseaux Divers) qui ne dépendent pas de la SOGIP », ajoute pour sa part Mme Momi Mbacké Bousso, chef de l’Exploitation à la Société de Gestion des Infrastructures Publiques.

Il s’agit des voies d’accès, de l’électricité et de l’adduction d’eau. « Ce sont des paramètres primordiaux pour une exploitation optimale du MIN », note-t-elle.

Le marché sera opérationnel bientôt, pour que les producteurs et les commerçants puissent y trouver leur compte, promet-elle.

En tout cas, le retard dans le démarrage effectif de l’exploitation du marché handicape les opérateurs économiques et crée un manque à gagner.

« Cela coûte à la SOGIP. On entretient l’infrastructure depuis 1 an et on doit remboursement le prêt », fait observer Alhousseyni Ndiaye.

BIE de la CCIAD

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