Le Rapport de progrès de l’Initiative Afrique (TFeA 2023) a fait le point sur les progrès réalisés par les pays africains dans la lutte contre l’évasion fiscale et les autres flux financiers illicites (Ffi) grâce au renforcement de la transparence fiscale et de l’échange de renseignements (Er). Selon le rapport d’étape 2023 sur la transparence fiscale en Afrique dévoilé lors de la 13e réunion de l’Initiative Afrique au Cap, les pays africains ont réalisé des revenus supplémentaires totalisant 1,69 milliard d’euros grâce aux divulgations volontaires, à la mise en œuvre de mécanismes d’échange d’informations, et des enquêtes offshores rigoureuses.
Le rapport 2023 sur la transparence fiscale fait état de plus d’un milliard d’euros de recettes qui sont le fruit de la lutte contre l’évasion fiscale et les flux financiers. Le Sénégal, membre de cette initiative, attend sa notation d’ici septembre 2023
Le Sénégal a adhéré à cette initiative depuis 2012 et sa notation du 1er tour est «Conforme pour l’essentiel» à la Norme relative à l’échange de renseignements sur demande. Sa notation du 2e tour est prévue au troisième trimestre 2023. De 2009 à 2022, ces mesures ont effectivement augmenté les recettes fiscales, les intérêts et les pénalités, soulignant un progrès substantiel en matière de transparence fiscale à travers le continent
L’Afrique perd jusqu’à 60 milliards de dollars chaque année Le rapport, coproduit par le Forum mondial sur la transparence et l’échange d’informations à des fins fiscales, la Commission de l’Union africaine et le Forum sur l’administration fiscale africaine, avec le soutien de la Banque africaine de développement, présente les progrès de 38 pays africains à lutter contre l’évasion fiscale et les autres flux financiers illicites (Ffi) grâce à la transparence et à l’échange d’informations.
La publication du rapport intervient alors que les gouvernements africains continuent d’intensifier leurs efforts pour renforcer la mobilisation des ressources nationales face aux vents contraires économiques, notamment l’inflation mondiale et la montée des niveaux d’endettement.
L’Organisation de coopération et de développement économiques (Ocde) estime que l’Afrique perd jusqu’à 60 milliards de dollars chaque année en flux financiers illicites.
Bes Bi