Le discours catastrophiste d’Antonio Gutierrez, le Secrétaire général de l’ONU, sur les millions de morts que le coronavirus risquait de provoquer en Afrique, n’est plus de mise car il a cédé la place, du moins au sein de l’OMS, à des propos du genre : « Nous ne pensons pas aujourd’hui que la maladie a passé le stade de ne pouvoir être contenue » en Afrique.
A travers ces propos, Michael Ryan, directeur des programmes d’urgence de l’OMS, souligne les « réelles capacités » du continent à parvenir à endiguer la maladie en tirant profit d’une « longue histoire de lutte contre les épidémies ».
Le FMI et la Banque mondiale estiment toutefois qu’il manque encore à ce jour 44 milliards $ pour financer un plan de lutte sérieux contre l’épidémie en Afrique, évalué au total à 144 milliards $.
L’Afrique, jusqu’ici le continent le moins touché par la pandémie, comptait, vendredi 17 avril, 19.690 cas de coronavirus et 994 décès provoqués par cette maladie.
(Ecofin)