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Les 100 milliards $ annuels promis par les pays riches sont essentiels pour la transition énergétique des pays pauvres

La transition énergétique est au cœur de l’action climatique et représente un enjeu important pour les pays pauvres. Ceux-ci devront construire des centrales supplémentaires pour atteindre l’accès universel à l’électricité. Un processus qui doit être écologique et a besoin d’un appui financier extérieur.

La mobilisation effective des 100 milliards $ annuels promis par les pays développés pour l’action climatique des pays pauvres sera nécessaire pour permettre la transition énergétique. Il s’agit de l’une des conclusions du rapport « Financing Clean Energy Transitions in Emerging and Developing Economies » publié conjointement par l’Agence internationale de l’énergie, la Banque mondiale et le Forum économique mondial.

Les investissements dans les énergies propres devront passer de 150 milliards $ en 2020 à plus de 1000 milliards $ en 2030 pour l’atteinte des objectifs climatiques. « Une augmentation sans précédent des dépenses en énergies propres est nécessaire pour mettre les pays sur la voie des émissions nettes nulles », indique le rapport.

Les économies d’Asie, d’Afrique et d’Amérique latine devraient être à l’origine de la majeure partie de la croissance des émissions au cours des prochaines décennies. Des mesures sont donc nécessaires pour transformer leurs systèmes énergétiques. « Des actions internationales de soutien seront essentielles pour catalyser les investissements nécessaires dans les domaines critiques et pour soutenir les processus de réforme à long terme », précise le rapport

Il préconise que les investisseurs augmentent le montant des capitaux qu’ils allouent aux énergies propres et aux économies émergentes et en développement. Les investisseurs mondiaux qui détiennent environ 200 000 milliards $ de financement montrent un intérêt croissant pour les projets d’énergies renouvelables. Pourtant, la plupart des investissements dans les énergies propres sont concentrés dans les économies avancées.

En outre, la mobilisation de capitaux à une plus grande échelle nécessitera l’implication du secteur privé. « Plus de 70 % des investissements dans les énergies propres sont financés par le secteur privé, en particulier dans le domaine des énergies renouvelables et de l’efficacité », lit-on dans le rapport.

(AGENCE ECOFIN)

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