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L’entrepreneuriat d’Afrique francophone en force pour la rentrée du Medef

Pour sa rentrée cette semaine, le Medef, première organisation patronale française, ouvre ses portes aux représentants des entreprises francophones.

Le poids économique de la francophonie est énorme : 16% du PIB mondial. Avec 220 millions de locuteurs dans le monde, 770 millions anticipés dans 30 ans. Le potentiel économique de l’espace francophone est énorme et bien documenté depuis des années. Son potentiel de croissance encore plus, à condition de lui donner une nouvelle impulsion.

« Si on souhaite que le français soit appris, il faut en faire une langue utile. Et une langue utile, c’est les flux commerciaux, c’est les investissements croisés, c’est les créations d’emplois », explique Fabrice Lesaché, vice-président du Medef et artisan de cette rencontre inédite. « On veut orienter cette francophonie sous l’angle économique avec les entreprises au cœur. »

Les États africains francophones seront particulièrement bien représentés lors de ces deux jours. Des politiques africains de premier plan comme le président malgache ou le Premier ministre de Côte d’Ivoire mais surtout près de 400 dirigeants d’entreprises et d’organisations patronales venus d’une quinzaine de pays du continent.

C’est la première fois qu’est organisée une rencontre des entrepreneurs francophones de cette envergure. Près de 400 patrons ou associations patronales… dont une quinzaine issus de pays africains échangeront pendant deux jours à paris avec leurs homologues du secteur privé français, canadien ou luxembourgeois.

« On a plus de 550 chefs d’entreprises francophones qui viennent, on a 27 délégations patronales. C’est au secteur privée de se prendre en main. Il y a un certain nombre de sujets sur lesquels on peut travailler ensemble : l’agriculture, l’énergie, les assurances, le financement, les grands projets… Et il y a des sujets transversaux : le climat, le numérique, la formation », poursuit Fabrice Lesaché.

Le financement des plans de relance sera au cœur des débats alors que le Fonds monétaire international s’apprête à apporter un soutien financier vital aux États africains. Les patrons francophones sont appelés à faire fructifier dans tous les sens du terme ce lien linguistique qui les unit.

(RFI)

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