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L’émergence fortement tributaire de la performance de la plateforme portuaire (Officiel)

L’émergence du Sénégal est fortement tributaire de la performance de sa plateforme portuaire, a affirmé lundi le secrétaire général du ministère des Pêches et de l’Economie maritime, Mactar Diallo. 

’’Plus de 95% de nos échanges commerciaux se font par voie maritime ; suffisant pour affirmer que l’émergence de notre pays est fortement tributaire de la performance de notre plateforme portuaire qui doit, à cet effet, être mise en cohérence, pour une contribution optimale’’, a-t-il notamment dit.
Il présidait, à Saly-Portudal (Mbour, ouest), le démarrage d’un atelier d’information et de formation des membres du comité de pilotage et du comité technique sur le leadership et la logistique portuaires.
Cette activité initiée par l’Agence nationale des affaires maritimes (ANAM), en partenariat avec l’Agence belge de développement (ENABEL) entre dans le cadre de la stratégie nationale portuaire du Sénégal (SNPS).
’’Le besoin de transformation de la plateforme portuaire est une réponse au nouvel ordre maritime mondial et au développement des activités maritimes dans notre pays, avec, notamment, la prochaine exploitation du pétrole et du gaz offshore’’, a indiqué M. Diallo qui soutient que le président Macky Sall a très tôt compris les enjeux de développement liés à la plateforme portuaire.
Dans cette optique, la ‘’décision majeure’’ de l’Etat du Sénégal de construire deux grands nouveaux ports en eaux profondes à Bargny-Sendou et à Ndayane constitue une réponse au besoin d’amélioration des capacités intrinsèques des infrastructures portuaires, dans un contexte africain et mondial concurrentiel, selon Mactar Diallo.
A cet égard, ajoute-t-il, identifié comme ‘’un des potentiels moteurs de croissance’’ dans le Plan Sénégal émergent (PSE), le secteur portuaire devra également jouer pleinement son rôle de cadre d’accueil et d’impulsion d’une industrialisation maritime porteuse de croissance et d’emplois, à travers un arrière-port riche de zones industrielles et économiques.
De ce point de vue, le choix des sites d’aménagement, dotés de réserves foncières suffisantes pour l’implantation de zones industrielles et de services capables de générer d’importantes productions de fret, permettrait de venir à bout de la problématique des coûts de transport maritime élevés, du fait de l’absence de chargement retour pour les navires entrant dans notre desserte.
’’La vocation maritime du Sénégal est affirmée par le chef de l’État, et matérialisée dans le PSE, référentiel unique des politiques publiques de développement économique et social et son Plan d’actions prioritaires ajusté et accéléré (PAP2A), au regard des enjeux majeurs de l’heure dans le secteur maritime’’, a-t-il fait valoir.
(APS)

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