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Le Royaume-Uni investit dans la résilience des pays africains à la cybercriminalité

 Entre développement accéléré des infrastructures télécoms et numérisation des services, l’Afrique prépare sa transformation numérique. Mais cette dernière pourrait se solder par un échec si le continent ne sécurise pas ses systèmes d’information.

Le ministre britannique des Affaires étrangères, Dominic Raab (photo), a annoncé un nouvel investissement de 22 millions de livres sterling (31,2 millions USD) pour renforcer la résilience des pays d’Afrique et de la zone Indo-Pacifique à la cybercriminalité. Le Royaume-Uni a prévu à cet effet de collaborer avec Interpol dans la mise en œuvre d’un nouveau centre de cyberopérations dont les activités seront menées depuis l’Ethiopie, le Ghana, le Kenya, le Nigeria et le Rwanda.

« Notre objectif devrait être de créer un cyberespace libre, ouvert, pacifique et sûr, qui profite à tous les pays et à tous les peuples. Nous voulons que le droit international soit respecté dans le cyberespace, comme nous le ferions ailleurs. Et nous devons montrer comment les règles s’appliquent à ces changements technologiques, aux changements des menaces et aux tentatives systémiques de faire d’Internet un espace sans loi », a déclaré Dominic Raab lors de la conférence CYBERUK tenue la semaine dernière.

Abritant certaines des économies à la croissance la plus rapide au monde, l’Afrique où se développent l’e-commerce, le paiement en ligne, l’e-santé, etc. devient progressivement une cible de choix pour les cybercriminels. Alors que la transformation numérique du continent suscite à nouveau un regain d’attention, sécuriser le cyberspace devient indispensable pour lui garantir de jouir des dividendes de la quatrième révolution industrielle.

Dans un rapport publié en 2020, Google et la Société financière internationale (SFI) estiment que l’économie numérique pourrait représenter $180 milliards de l’économie africaine d’ici 2025 et $712 milliards d’ici 2050. Le Royaume-Uni croit qu’améliorer la collaboration, l’échange de renseignements, la traque des cybercriminels entre les pays d’Afrique contribuera à préserver ce potentiel économique.

(AGENCE ECOFIN)

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