Le Niger vient de signer son premier accord de coopération en matière prévention et de lutte contre le trafic illicite de matières nucléaires et d’autres matières radioactives avec les États-Unis, l’un des pays les plus expérimenté dans le domaine. La signature du document qui lie la Haute Autorité Nigérienne pour l’Énergie Atomique (Hanea) et le Bureau de l’Administration Nationale de la Sécurité Nucléaire du Département de l’Énergie des États-Unis a eu lieu ce mardi 29 juin au cabinet du président de la République.
C’est le Directeur de Cabinet du président de la République Ibrahim Sani Abani et l’Ambassadeur des États-Unis au Niger Eric Whitaker qui ont signé le « Mémorandum d’Entente sur la Prévention du Trafic Illicite de substances Nucléaires et d’Autres Substances Radioactives ». « Cet accord est le résultat de plusieurs mois de coordination entre l’administration nationale de la sécurité nucléaire du Département de l’Énergie des États-Unis et la Hanea pour trouver des solutions de coopération afin d’améliorer l’architecture de détection nucléaire du Niger qui donnera » à ce pays, « les moyens de protéger ses frontières du trafic illicite de substances radioactives », a indiqué Eric Whitaker.
Le Niger s’est engagé depuis quelque temps dans un processus de renforcement de la sécurité nucléaire sur le territoire National à travers la Hanea. La Signature de cet accord, le premier du genre intervient après la mise à jour du système de protection physique des matières et installations nucléaires en mai dernier par l’Agence Internationale de l’Énergie Atomique (Aiea) à travers le Service Consultatif International sur la Protection Physique (Ippas).
(AGENCE ECOFIN)