Le Kenya ambitionne d’importer cette année 200 MW d’électricité en provenance d’Éthiopie, dans le but de baisser le coût de l’énergie en réduisant son exposition aux centrales thermiques.
Les deux pays ont un accord d’échange de 400 MW qui jusqu’ici n’a pas été mis en œuvre, faute d’infrastructure d’interconnexion commune. Un problème désormais résolu puisque le Kenya, après plusieurs années de retard, finalise sa partie de l’interconnexion de 1 125 km qui relie les deux pays.
Dans l’accord, chaque partie a convenu de construire sa part des lignes électriques dont 606 km parcourent le Kenya. Avec l’achèvement des travaux au Kenya, la ligne de 500 kV qui s’étend entre Wolayta Sodo en Éthiopie et Suswa au Kenya entrera en service.
En plus de cette importation, le Kenya compte également sur les mini-centrales électriques pour faire face au déficit que pourrait engendrer le démantèlement de certaines unités de production géothermique du site d’Olkaria.
« Cette année (2020), nous bénéficierons d’un accord bilatéral de 200 MW depuis l’Éthiopie, 3,6 MW du mini-barrage de KTDA Mathioya et 0,5 MW du mini-barrage de Kianthumbi. Nous effectuerons également le démantèlement des unités 1 et 2 du parc géothermique d’Olkaria 1, d’une capacité de 30 MW », a affirmé Pavel Oimeke, le directeur général de l’Energy and Petroleum Regulatory Authority.
(Ecofin)