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Le Gabon relance le Haut conseil des investissements, plateforme de dialogue public-privé, après 3 ans d’hibernation

Après trois ans d’hibernation, une session du Haut conseil des investissements (HCI), plateforme de dialogue public-privé sur les réformes liées à l’amélioration du climat des affaires au Gabon, se prépare. Selon la Chambre de commerce du Gabon, dans la perspective de la tenue « imminente » de la 6e réunion du HCI, qui sera présidée par le Premier ministre, le Comité de suivi des réformes engagées depuis le dernier HCI tenu en 2018 a siégé le 9 juillet dernier à Libreville, sous la présidence du ministre chargé de la promotion des investissements, Carmen Ndaot.

« Cette rencontre visait d’une part à faire un état des lieux des réformes engagées, mais également de permettre une réappropriation par ses acteurs de l’outil en tant que plate-forme privilégiée de dialogue public-privé sur les réformes liées à l’amélioration du climat des affaires au Gabon », apprend-on.

Selon la Chambre de commerce, la mise en place et la relance cet outil démontre clairement la volonté de l’État d’impliquer les privés dans l’identification, la mise en œuvre, le suivi et l’évaluation des réformes publiques à travers six axes que sont : le renforcement et l’appui aux entreprises ; le secteur agricole ; le secteur industriel ; transport et logistique ; tourisme ; numérique.

Le HCI est né le 25 février 2014. Il vise in fine l’amélioration du climat des affaires au Gabon et de son rang au classement « Doing business » de la Banque mondiale. Durant la période d’hibernation du HCI, le Gabon affirme avoir réalisé les 13 réformes prescrites par le Doing Business entre 2019 et 2020. Ces réformes incluent la création d’entreprises, le permis de construire, le raccordement à l’électricité, le commerce transfrontalier, l’octroi du permis de construire, le transfert de propriété et la justice commerciale.

À travers ces 13 réformes qui étaient le tendon d’Achille du Gabon, le pays veut figurer parmi les meilleures économies africaines en gagnant 30 ou 40 places dans le rapport Doing Business d’ici 2025. Dans cette optique, le pays a d’ailleurs notifié à la Banque mondiale ses avancées. Dans le dernier rapport Doing business, publié en octobre 2019, le pays se maintient à la 169e place sur 190 pays évalués.

(AGENCE ECOFIN)

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