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Le G7 veut investir 40 000 milliards $ sur 15 ans pour contrer la Nouvelle Route de la Soie chinoise

Sous l’impulsion de Joe Biden, le G7, réuni à Carbis Bay, en Grande Bretagne, a annoncé un gigantesque plan de développement d’infrastructures pour les pays en développement, au premier rang desquels figurent les pays africains.

Avec ce plan, intitulé Build Back Better World (Reconstruire le monde en mieux), les 7 pays les plus riches de la planète espèrent reprendre le leadership du développement économique mondial, quelque peu abandonné à la Chine ces dernières années.

« Le président Joe Biden a rencontré les dirigeants du G7 pour discuter de la concurrence stratégique avec la Chine, et s’engager à prendre des mesures concrètes pour aider à répondre aux besoins massifs en infrastructures dans les pays à faible et moyen revenus » a communiqué la Maison Blanche.

Le programme comprend en effet le développement d’infrastructures mondiales de transport, mais aussi la transition énergétique, la numérisation, les systèmes de santé et la lutte contre les inégalités. Il est évalué par la Maison Blanche à 40 000 milliards de dollars et serait déployé sur une quinzaine d’années. « Les pays du G7 auront des orientations géographiques différentes, mais la totalité de l’initiative couvrira les pays à faible et moyen revenu du monde entier » précise l’Oncle Sam.

L’ampleur du projet n’est pas sans rappeler l’initiative Belt and Road (ou Nouvelles routes de la soie) que Xi Jinping a lancée en 2013 et qui consiste à multiplier les liaisons ferroviaires, routières et portuaires, entre l’Asie, l’Europe et l’Afrique.

Le G7 comprend les États-Unis, le Royaume-Uni, l’Allemagne, le Canada, le Japon, la France et l’Italie.

(AGENCE ECOFIN)

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