Dans l’ombre des cryptomonnaies, d’autres actifs numériques basés sur la technologie blockchain deviennent de plus en plus populaires. C’est le cas par exemple des NFT, des jetons qui permettent de justifier la possession d’un bien et de son authenticité.
Tim Berners-Lee (photo) a vendu aux enchères pour 5,4 millions de dollars une édition des fichiers originaux horodatés de son code source du Web, sous la forme d’un « non fongible token (NFT) ». L’argent rapporté par ces enchères organisées par Sotheby’s sera reversé, apprend-on, à des initiatives soutenues par le fondateur du Web et son épouse.
#AuctionUpdate One of the most historically significant digital artefacts ever sold, an NFT of the source code for the Web has brought $5.4 million. Offered by Sir Tim Berners-Lee, proceeds will benefit initiatives that Sir Tim & Lady Berners-Lee support.#ThisChangedEverything
— Sotheby’s (@Sothebys) June 30, 2021
Cette vente accroît un peu plus la popularité des NFT, cette classe d’actifs numériques dont on parle de plus en plus sur Internet. En mars dernier, le patron de Twitter, Jack Dorsey, a aussi cédé aux enchères sous forme de NFT le tout premier tweet de l’histoire « Je crée mon compte Twttr » pour 2,9 millions $. Dans le même mois, le cryptoartiste américain Beeple a vendu sous forme de NFT son œuvre « Everydays : the First 5000 Days » pour près de 69,3 millions de dollars.
Pour rappel, les jetons non fongibles sont des certificats d’authenticité pour un actif numérique créés via une blockchain. Ils sont uniques, infalsifiables et non interchangeables. Celui qui les détient ne détient pas l’actif même, mais une preuve numérique pour justifier qu’il lui appartient et qu’il est authentique.
(AGENCE ECOFIN)