En Amérique latine, la Banque centrale, a publié ce lundi une note qui précise les caractéristiques d’une hypothétique monnaie numérique de banque centrale (CBDC). Dans ces détails techniques brésiliens, la note insiste notamment sur le fait que cette possible monnaie sera sous le couvert du secret bancaire, et de la loi générale pour la protection des données personnelles (LGPD).
📣 MARKET IMPACT
Central Bank publishes the general guidelines of a digital currency for Brazilhttps://t.co/G9mVPnbNwj $btc— Crypto Craft (@CryptoCraft) May 24, 2021
Le géant lusophone vient ainsi se positionner pour une monnaie digitale nationale, après la Chine, les USA et la Grande-Bretagne. Ceci dans un contexte où 80% des banques centrales dans le monde mènent des travaux sur leur Monnaie Numérique de Banque Centrale, et 40% des banques centrales travaillent à l’expérimentation d’une version numérique de leur monnaie.
Ceci marque également la volonté des Etats de protéger leur autorité monétaire. Ils veulent imposer un modèle de monnaies digitales nationales, symétrique aux systèmes traditionnels d’argent papier. A titre d’exemple, la Chine met de plus en plus de pression sur le Bitcoin, la plus grosses crypto-monnaie en circulation dans le monde, en même temps qu’elle promeut son Yuan digital.
Sur le continent africain, considéré comme une des régions les plus propices aux cryptomonnaies, si le projet de monnaie digitale national ou régional semble encore embryonnaire, il faut relever le positionnement de pays comme l’Afrique du Sud, dont la South African Reserve Bank (SARB), a annoncé la semaine dernière, une étude pour une monnaie électronique légale.
De même, il y a quelques mois en Afrique de l’Ouest, la BCEAO (Banque centrale de Etats de l’Afrique de l’Ouest), a ouvert des réflexions sur une possible émission de monnaie digitale.
(AGENCE ECOFIN)