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L’Afrique sera un relais de croissance mondiale malgré la crise économique selon le FMI

L’Afrique subsaharienne, avec une progression cumulée de +0,2% de son PIB sur la période 2020 et 2021 et un niveau d’endettement relativement faible, sera un relais de croissance mondiale.

L’Afrique demeure un relais de croissance sur la période 2020/2021, selon les projections réajustées du Fonds monétaire international (FMI) sur l’économie mondiale pour la période sous revue. La région sera battue par les pays émergents d’Asie, mais offre bien plus d’opportunités.

Dans le détail, l’institution multilatérale basée aux Etats-Unis a revu à la baisse ses prévisions de récession pour le continent noir en 2020 et anticipe désormais une baisse de 3,2% du PIB sur cette année, contre -1,6% lors des projections d’avril 2020.

Il est prévu que la région renoue avec la croissance en 2021 (+3,4%), contrairement à la prévision précédente qui annonçait une deuxième récession (-0,7%). Sur les deux années, l’Afrique subsaharienne devrait donc s’attendre à une hausse faible, mais positive de 0,2%. Seules les économies émergentes d’Asie feront mieux, avec un gain de PIB de 6,6% sur la même période.

L’Afrique subsaharienne offre plus d’opportunités, avec des coûts d’entrée à l’investissement qui peuvent être assez bas et un cadre règlementaire qui est beaucoup moins restrictif que dans des pays comme la Chine, premier moteur de la croissance mondiale et l’Inde qui la suit immédiatement. L’Afrique subsaharienne possède l’essentiel des matières premières qui seront nécessaires à la relance de l’économie mondiale, et surtout est très faiblement endettée.

A la fin de l’année 2019, le stock de la dette publique extérieure du continent était de seulement 325 milliards $, soit moins de 15% de son PIB estimé de 2019. Par contre, les pays développés entreront dans ces deux années de relance post-covid-19 avec une dette publique qui atteindra 132,1% de leur produit intérieur brut, selon le FMI et une dette des entreprises tout aussi importante.

La croissance économique de cette partie du monde sera aussi négative sur les deux ans. La hausse de 4% du PIB en 2021 n’effacera pas le recul de 8% estimé en 2020.
(Ecofin)

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